Dans la continuité du C67, Realme filiale d’Oppo poursuit sa commercialisation de smartphone d’entrée de gamme avec le C75. Afin de l’établir comme nouveau standard de cette grille tarifaire et faire complètement oublier son prédécesseur, le fabricant chinois a-t-il doté son modèle d’atouts suffisamment marquants ?
Le packaging du C75 ressemble à celui du C67 par sa boite en carton renforcé sur fond jaune. Au premier tiers en hauteur s’affiche C75 en noir et en gros caractères. En dessous en plus petit se trouve le logo Realme. En haut à droite et en bas à gauche ont été rajoutées la mention NFC et une icône d’étanchéité.
L’intérieur contient le Realme C75, un extracteur de carte SIM, un câble micro USB de type C, un chargeur secteur 45 W US, le format européen sera fourni en France, une coque, un guide de démarrage rapide en plusieurs langues dont le français, un dépliant sur les informations importantes avec la garantie en espagnol.
Avec 16,56 x 7,62 x 0,79 cm pour un poids de 196 g, le C75 possède un gabarit analogue à celui du C67. Sa préhension est donc bonne. Disponible en noir ou doré son dos en plastique est original avec sa texture d’arcs croisés. Il présente aussi l’avantage de ne pas retenir les traces de doigts et de ne pas être glissant.
A l’arrière en haut à gauche se trouve le bloc photo composé de 3 capteurs. Le premier est un grand angle de 50 MP. Le second devrait être un 2 MP pour la profondeur mais Realme ne le précise pas. Présent pour faire bonne impression, le 3eme est totalement factice. En bas à gauche apparait en vertical le logo Realme.
L’avant dispose d’un écran LCD de 6,72 pouces full HD+ (2400 x 1080 px) pour 16,7 millions de couleurs cadencé à 90 Hz. Il s’avère identique à celui du C67 excepté pour la luminosité maximale qui est plafonnée à 690 nits. En haut au centre un poinçon façon Dynamic Island d’Apple fait office de capteur photo 8 MP.
Un processeur MediaTek Helio G92 Max cadencé à 2 gHz, une carte graphique Mali G52 MC2 et 8 Go de mémoire forment une combinaison suffisante pour faire tourner Realme UI 5.0 la surcouche maison à Android 14. En revanche, il est préférable d’installer des jeux vidéo occasionnels pour une expérience satisfaisante.

Les photos obtenues à partir du capteur principal sont correctes mais clairement en deçà de celle générées par le C67. Elles manquent davantage de précision quand la luminosité vient à manquer. Le zoom et le mode nuit sont bruités. La qualité des selfies obtenus depuis de la caméra frontale demeure convenable.
Le bouton d’ajustement du volume et celui de mise sous tension qui intègre un capteur d’empreintes plutôt réactif sont sur la tranche droite. Celle de gauche accueille le tiroir pour carte SIM. 2 emplacements y sont logés en plus d’un autre pour une carte MicroSD. Elle permet d’étendre le stockage initial de 256Go à 2 To.
En bas du C75 sont placés une perforation pour le micro et une prise USB-C. En équipant son smartphone d’un seul haut-parleur Realme abandonne l’écoute mains libres en stéréo toutefois le son ne sature pas à haut volume. Le recours à un casque bluetooth ou USB-C devient obligatoire vu l’absence de port jack.
Malgré une batterie à 5828 mAh donc plus conséquente par rapport à celle du C67, l’autonomie du C75 plafonne à 2 jours pour une utilisation basique combinant conversations, photos, consultations des réseaux sociaux. En 1h20, le chargeur 45W Supervooc ne réduit pas le temps pour remplir la jauge d’énergie vide à 100%.
Grâce à un verre Armor Shell, une structure renforcée pour absorber les chocs et une étanchéité de niveau IP69, Realme a singulièrement augmenté la durabilité de son C75. Pour le maintenir sous les 200 euros, les concessions effectuées l’empêchent de faire oublier le C67 comme meilleur entrée de gemme de la marque.