En dépit de mon XP de gameur old school, une saga avait échappé à ma dévorante insatiabilité vidéoludique. Célébrant plus de 20 ans d’existence, Tales of Zestiria inaugurait les premiers pas de la série sur PS4. L’occasion était donc idéale pour tenter de comprendre le succès de cette série mythique.
J’ai donc fait la connaissance des séraphins, anges invisibles pour la plupart des hommes et de Sorey seul humain vivant parmi eux et capable de les voir. Menacé par la prolifération des hellions, des êtres démoniaques, le monde court à sa perte.
La découverte d’une jeune femme évanouie dans les ruines proches du domaine des Seraphins va pousser notre apprenti héros à s’y intéresser et à la rejoindre dans sa lutte contre les forces du mal.
Tales of Zestiria est donc un jeu de rôle japonais développé par Bandai Namco avec un système de combat qui s’effectue en temps réel. Cela confère au gameplay un aspect dynamique quoiqu’un peu répétitif à base de recherche de nouvelles zones pour y affronter un boss.
L’histoire de Tales of Zestiria s’inspire fortement des légendes arthuriennes, elle parvient à maintenir l’intérêt du joueur par un entrecoupage de scènes animées du plus bel effet.
La customisation du personnage et de ses capacités sont particulièrement riches. Les combinaisons d’objets pour obtenir de nouvelles propriétés ont de quoi occuper les alchimistes les plus chevronnés. On retrouve d’ailleurs cette possibilité avec les personnages.
Comme dans Dragonball, ils peuvent fusionner leurs aptitudes durant les phases de combats en effectuant un armatisation. Maitriser l’ensemble des coups et déplacements nécessite de la pratique. Heureusement certains modes automatiques permettent au néophyte de ne pas être noyé.
Bien que vaste, Tales of Zestiria n’est pas un monde ouvert. L’exploration se heurte parfois à des barrières invisibles qui orientent le cheminement de Sorey. La gestion des caméras a tendance à s’emballer particulièrement durant les phases de combat au point de ne plus savoir où se trouve son personnage.
Les graphismes laissent à penser que l’équipe d’Hideo Baba ne maitrise pas encore parfaitement les ressources offertes par la PS4. Les bugs de collision se remarquent, les textures sont old gen, les ennemis poppent et pas toujours de façon funky.
Par contre, il n’y a rien à dire au niveau de l’audio, la musique est sympathique et ne lasse pas. De plus avoir le choix en début de partie entre les voix anglaises ou japonaises ne gâche rien. La durée de vie de Tales of Zestiria est plus qu’acceptable avec une quarantaines d’heures de jeu environ.
Pour un néophyte son excellente narration permet d’occulter les lacunes techniques de ce 15ème épisode. Le fan hardcore sera plus critique et attendra surement du prochain Tales of Berseria une exploitation plus Nex Gen de la derniere console Sony.
Tales of Zestiria
Disponible sur PS4 et PC
Commentaires
cocole
KEUWAH tu n’avais jamais fait un tales of ? Hérétique !
Silverword
Certes mais mon XP de gameur a augmenté
cocole
En même temps, elle ne pouvait pas baisser, à moins que tu effaces complètement un jeu de ta mémoire ^^
Crois moi, il y a des jeux que tu voudrais oublier.
Silverword
Stagner c’est baisser en proportion, vu le rythme des sorties de nouveaux jeux
cocole
Vu comme ça oui, c’est une fuite en avant.
Jouer toujours plus, jouer de mieux en mieux.
teujip
Pareil pour moi. J’ai jamais ete grand fan de jrpg.
Ce qui rappelle que j’ ai tout juste demarre Nier sur ma PS3, et il parait qu’il est pas mal (et plutot court, pour l’ histoire principale)
Gweny
Nier peut-être court mais ça dépend de la difficulté que tu choisis au démarrage, et les quêtes annexes rallonge la durée de vie. Il y a quelques bonus non négligeable.
C’est un excellent A.RPG qui se qualifie assez facilement de BGE, et le gameplay pour un A.RPG est innovant, mais je n’en dirais pas plus, pour ne pas te spoiler.
J’ai trouvé l’OST vraiment magnifique.
Juste un petit complément, Nier Automata est en développement sur PS4, je l’attends surtout que c’est Platinum Games aux commandes !
Gweny
Moi je suis une méga fan des Tales of, j’ai tout les épisodes sortie en occident excepté celui-ci, je me le procurerais un peu plus tard, car j’en ai encore un ou deux à faire.
Comme je le fais à chaque fois, je ne lis jamais les tests auparavant de faire les jeux type jrpg, afin de garder toute la surprise. Je donnerais mon avis quand je l’aurais et quand je l’aurais finis :)
Silverword
avec une telle expérience, je suis sur qu’il sera intéressant
Gweny
J’espère que je ferais passé mon enthousiasme dans futur avis, mais il sera entièrement objectif ^^
Silverword
On n’en attend pas moins de ta part
Gweny
Je suis toujours objective, étant ‘freelance’ sur un site concurrent, je ne suis pas influençable. ^^ Comme je l’ai dit plus haut je n’ai pas ce Tales of, et quand ce sera le cas, compte sur moi pour avoir mon avis :)
cocole
Je serais curieux de connaitre le site « concurrent », même si j’ai tendance à considérer les blogueurs comme des collègues plutôt que des concurrents ;)
Silverword
C’est très Coubertin comme état d’esprit, j’aime bien
Gweny
Si j’ai utilisé le mot concurrent c’est parce qu’il y a beaucoup de site qui parle de même sujet et chacun essaie de tirer son épingle du jeu à sa manière mais beaucoup de ceux-ci ferment, c’est pour cela que j’ai employé ce terme.
Par respect envers Roxarmy et Silverword, je ne vais pas dévoiler l’adresse du lien du site, qui en plus serait de la pub. Si cela aurait été Silverword et Roxarmy qui auraient besoin de mes compétences, là je leur aurais transmis directement en privé. ;)
Juste pour info, ce n’est pas un blog mais un site qui a une très longue longévité, il a été créé dans les années 90 et bien entendu je n’ai pas le même pseudo ^^
Silverword
Avec Tales of Berseria une héroïne sera à l’honneur