Transformers : Le Commencement, le meilleur de l’univers cinématique Transformers

Après la projection en salle des 4 premiers épisodes de 1984, la célébration des 40 ans de Transformers se poursuit avec la sortie ce 23 octobre de Transformers Le Commencement. 1er long métrage d’animation de la licence depuis l’original en 1986 d’excellentes conditions étaient réunies pour assister à l’avant-première.

Assiégés par des extraterrestres, les habitants robots de Cybertron se sont réfugiés sous la surface. Orion et son ami D-16 sont chargés à l’extraction de l’Energon, la substant vitale de leur monde. Pour prouver leur valeur, ils s’incrustent dans une course qui leur est interdite enthousiasmant au passage toute la population…

L’objectif de Transformers : le commencement est de révéler le passé des Transformers afin que le public en apprenne plus sur leur histoire, leur planète, leurs chefs et surtout qu’il découvre l’origine de la haine qui sévit entre les Autobots et les Decepticons et comprenne le pourquoi du conflit destructeur qui en découle.

L’histoire imaginée par André Barrer et Gabriel Ferrari est bien écrite mais prévisible dans son déroulement, les auteurs s’étant inspirés de tragédies bibliques et mythologiques de frères devenus ennemis comme Abel et Caïn, Ramsès et Moïse dans Les 10 Commandements ou encore Romulus et Remus, fondateurs de Rome.

L’avantage de ce traitement est d’aborder Le Commencement sans connaissance spécifique de l’univers Transformers tout en évitant de trop froisser les puristes. Après 40 ans de bons et loyaux services, il était impératif pour la licence de s’adresser à une nouvelle génération tout en l’agrégeant aux précédentes.

Malgré son contexte dramatique, Transformers : Le Commencement contient beaucoup de scènes humoristiques notamment pour les enfants par l’intermédiaire du bavard B-127. L’image de dynamisme, d’autorité et d’indépendance renvoyée par Elita-1 à la gent féminine est conforme à la tendance actuelle.

En termes d’action, la réalisation de Josh Cooley qui affiche à son passif Toy Story 4 n’a rien à envier à un long métrage de Michael Bay. Bien que générés par ordinateur, les personnages sont bien animés, le rythme est soutenu mais équilibré ainsi les 104 minutes que dure le film passent à une vitesse au-delà du luminique.

Avec aux États-Unis, Chris Hemworth, Brian Tyree Henry et Scarlett Johansson au casting, le doublage de la version française ne démérite pas. Adrien Antoine voix de Chris Hemworth confirme son savoir-faire, Philippe Lacheau se fait plaisir et Audrey Fleurot connait l’exercice déjà pratiqué dans Toy Story 4.

Compositeur de films parmi les plus rentables et respecté dans le jeu vidéo pour avoir écrit la chanson de la saga F1, Brian Tyler manque pourtant le coche pour la bande son du film. Des chœurs pour le côté épique et des synthés pour la dimension technologique sont présents mais aucun thème ne marque véritablement.

Malgré un basculement trop rapide façon Anakin dans la Revanche des Sith, par son tempo et la qualité de son écriture Transformers : Le Commencement est le meilleur, tous longs métrages confondus de l’univers cinématique Transformers. Espérons que cette nouvelle voie tracée pour la suite sera du même acabit.


Transformers : Le Commencement
En salles le 23 octobre 2024

Silverword Auteur

Critique de Cinéma, Spécialiste High Tech, Gameur old School, le Triangle Infernal

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