En octobre j’avais pu assister dans les locaux de l’agence responsable de la communication de Bigben Interactive à la présentation de World Rally Championship 4 par son directeur de jeu (Game Director) Sebastien Pellicano en personne.
J’avais ainsi pu me faire une idée globale sur le jeu pour sa version PS3 et la version PS Vita. Avec le dossier de presse et l’exemplaire du jeu qui l’accompagne, j’ai pu explorer plus en profondeur cette simulation de course de rallye.
En matière de jeux de course, je suis plutôt du genre à foncer comme vous l’avez peut être lu dans mon article sur la présentation de Need for Speed Rivals. En fait je suis plus amateur de jeu de course poursuite que de rallye. D’ailleurs en faisant quelques recherches dans ma gaming room, je pourrai retrouver mes exemplaires du premier Need for speed sur PC et sur Playstation.
Pour jouer à WRC, il faut adopter un autre style, plus subtil, la conduite dans les rallyes requiert plus de dosages dans les accélérations et les freinages ainsi que beaucoup d’anticipation pour les virages car il y en a beaucoup.
Disposant de plus de temps, j’ai débuté directement le mode carrière. Il est possible :
- de consulter ses emails,
- de lire l’actualité des rallyes sur sa tablette,
- visualiser le classement
- d’avoir des informations sur son équipe et enfin
- de parcourir le calendrier des rallyes
Sur une carte de monde on aperçoit dans quelle partie du globe va se dérouler la course. Elle se déroule sur plusieurs journées de trois étapes. La troisième étape permet d’effectuer des réparations ou des modifications sur sa voiture.
L’avantage des temps de chargement assez longs c’est que l’on peut bien étudier les informations sur la piste ou sur les pilotes concurrents. Mais il faut bien avouer qu’ils sont particulièrement fréquents. C’est vraiment le point noir de ce jeu.
La modélisation des voitures est vraiment réaliste et très détaillée et le bruit des moteurs réaliste. L’anecdote des micros placés dans les moteurs pour retranscrire plus fidèlement le bruit que nous avait livré Sébastien prend vraiment son sens dans le salon. Les indications vocales du copilote sont utiles pour anticiper le terrain et la voix n’est pas stressante. Au contraire, elle m’a permis à un moment où je commençais à me décourager de regagner en motivation.
Si l’animation et l’aspect du public sont réellement passés au second plan, j’ai trouvé certains décors bien agréables. Le travail sur la lumière, les ombres et l’éclairage est magnifique, je vous conseille d’ailleurs d’effectuer un rallye sous le crépuscule qui rend vraiment la course magique.
Faute de joueurs présent quand je me suis connecté, je n’ai pas pu tester le mode en ligne pour affronter d’autres pilotes. Du coup je me suis rabattu sur le mode hot seat qui permet à jusqu’à 4 joueurs de s’affronter dans des parties hors ligne à tour de rôle.
Dans ce mode vos concurrents apparaissent sous forme de voitures fantômes qui vous servent d’objectifs à atteindre afin d’améliorer votre propre performance.
Sans véritables compétiteurs, WRC4 est une simulation réussie de course de rallye et se pose de fait en incontournable du genre pour tous les amateurs. Découvrant ce style de course, je me suis pris au jeu. Avec la nouvelle génération de console qui arrive, je ne raterai pas le rendez vous avec un éventuel WRC5 afin de pouvoir mesurer si les points faibles que j’ai constaté seront comblés.
Petite note humoristique, avec le dossier de presse était fournit un désodorisant pour voiture reprenant le logo du WRC et un bracelet WRCTHEGAME.com. Vous ne trouvez pas que courbé de la sorte on dirait un mini circuit de WRC ?
Silverword