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The Last Of Us sur PS3 [Test]

Juste avant les vacances, voici mon test de The last of Us. Je sais pourtant qu’on vous en a fait manger jusqu’à quasiment l’indigestion :

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Après être allé à la soirée de présentation du jeu (lire :[Compte rendu] Soirée The Last of Us) , j’ai assisté à la Masterclass de Christophe Balestra à la cité des sciences.  Ce français, recruté comme développeur chez Naughty dog vit complètement le rêve américain. Il a gravi les échelons et désormais porte la casquette de co président.

The Last Of Us 2

Sympathique, il a présenté son parcours avec beaucoup de d’humour, de décontraction et de sensibilité. Il représente vraiment le bon équilibre entre la culture américaine et la culture française. Cool et pro, à l’image de son co-president The Last of Us reflète  très bien le bon résultat que peuvent produire ces 2 cultures intelligemment combinées.  Sans tomber dans les gros travers que l’on pourrait attendre d’une production américaine, la nouvelle licence de Naugthy Dog a cette petite french touch qui fait qu’on adhère vraiment et rapidement à l’aventure.

The Last Of Us 11

Tout d’abord, il y a l’atmosphère. D’entrée, à l’écoute de la musique, l’ambiance est installée. Le ton est mélodieux mais grave quasiment mélancolique. Ensuite vient la scène d’intro. Elle est une parfaite démonstration du rang que tiendra à l’avenir le jeu vidéo dans le monde du divertissement. Entre l’enchaînement des scènes, les champs/ contre champs,  les contre-plongées, les travelings, les bruitages rien ne manque pour rivaliser avec le cinéma.


Avec un scénario qui n’est pas des plus innovant, une jeune ado Elie et un quadra un peu bourru Joël doivent survivre dans un monde apocalyptique, où une partie de la population est infectée par un redoutable champignon, le successeur d’Uncharted arrive à faire ressentir aux joueurs de véritables émotions (chères à David Cage) pour une meilleure expérience de jeu. Et finalement c’est sur ce point que TLOU se démarque de la production vidéo ludique de 2013.


On pourrait lui reprocher  une certaine lenteur au  démarrage. Au contraire je trouve que ce choix est des plus pertinent. Le studio a pris le temps d’installer les protagonistes et de dévoiler petit à petit leurs personnalités. Cela permet ainsi de les rendre plus attachants, d’accroire l’identification aux personnages et par conséquent l’implication du joueur.  Cependant certaines scènes, de combat notamment, frappent par l’intensité de leur violence. Plus mur, plus sombre que les précédentes productions du studio, cette nouvelle aventure est clairement destinée à un public adulte.


Les graphismes  sont très soignés particulièrement ceux où la végétation a reconquis la cité. L’animation des personnages est fluide et question modélisation il est impossible de rester insensible devant la beauté fragile d’Elie / Ellen Page.


La prise en main est très intuitive. On trouve facilement ses repères pour piloter la camera, se déplacer et combattre. La qualité de restitution des effets sonores est vraiment très poussée. Le bruit des pas quand on court dans l’eau par exemple est bien rendu. Un bémol néanmoins concerne l’intelligence artificielle des ennemis qui est parfois inégale.


La durée de vie est plus que correcte, comptez environ 20h pour finir le jeu. Afin de prolonger l’expérience vous pouvez tenter le multi. Il reprend le fonctionnement du solo pour effectuer des matchs en ligne où 2 camps doivent s’affronter pour se procurer de quoi survivre. Je vous signale également la sortie d’un season pass proposant 3 extensions l’une pour le mode solo et les 2 autres pour le multi.


A la croisée des chemins entre infiltration aventure action et horreur, The Last of Us en précurseur flamboyant de cette fin de génération  annonce définitivement l’entrée du jeu vidéo dans une nouvelle dimension. Cette alchimie entre le son, l’image et l’émotion pour tenter nous faire comprendre notre humanité  dépassera à terme le cinéma. Pouvoir être le témoin de cette évolution est des plus réjouissant.

Silverword

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