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Need for Speed Rivals sur PS4 [Test]

nfs1Décidément 2014 débute sur les chapeaux de roues. Après la simulation de conduite Gran Turismo 6 s’ensuit le test de Need For Speed Rivals sur PS4. Présenté conjointement avec Battlefield  4 au très chic Royal Monceau à Paris début octobre 2013, je retrouve ce vieux compagnon de route qu’est NFS. En effet, deux ans avant Gran Tourismo premier du nom, en 1996 et toujours sur la wonder machine qu’est la Playstation 1, je découvrais une façon à la fois mécanique et numérique de jouer au gendarme et au voleur. En fait je devrai dire au gendarme et au chauffard.

Depuis ces temps épiques, au rythme effréné d’au moins une sortie par an, une bonne vingtaine de titres ont suivi. Pour Need for speed rivals, c’est le  studio suédois Ghost Games qui a été désigné. Détenu par Electronic Arts, les programmeurs ont  utilisé le moteur graphique Frostbite 3, le même que celui employé dans Battlefield 4 et développé par Digital Illusions Creative Entertainment (DICE). En combinant le jeu du chat et de la souris au sein d’un monde ouvert, Ghost Game synthétise les éléments qui ont fait les succès des précédents opus.

Que vous choisissiez le coté policier ou celui de pilote, le principe du jeu consiste à remplir un certains nombres d’objectifs au sein de listes dénommées speedlist. Vous choisissez les forces de l’ordre et il vous faudra poursuivre les chauffards, les percuter d’une certaine manière, sur le coté, à l’avant, à l’arrière ou encore les immobiliser avec des équipements spécifiques comme une herse par exemple. Si à contrario, vous choisissez d’être conducteur, vous devrez par exemple frôler par trois fois des voitures, atteindre une certaine vitesse donnée ou bien entendu échapper à la police.

Need for speed oblige, le choix des voitures de prestige est privilégié. Vous n aurez pas la possibilité de conduire un 4×4 par exemple ou le véhicule de tourisme de monsieur tout le monde comme dans GT6. Néanmoins, il vous sera possible de personnaliser aussi bien l’extérieur de votre bolide (peinture de la carrosserie, jantes, plaque d’immatriculation) que l’intérieur (solidité, contrôle, accélération).

En atteignant vos objectifs, vous gagnez des speedpoints. Vous pourrez ainsi vous équiper d’accessoires qui faciliteront la réussite de vos épreuves comme le brouilleur de radar, le champ électrostatique, l’onde de choc pour les conducteurs, des mines, des herses ou encore des barrages pour les policiers. Leur efficacité augmentant en fonction du niveau, plus celui ci s’élève, plus il faudra acquérir speedpoints.

Passés les tutoriels, vous pourrez démarrer l’aventure où vous voulez dans le comté de Redview. La carte est suffisamment vaste pour que vous appréciez l’utilisation d’EasyDrive. Il s’agit d’un GPS très pratique qui permet de vous guider vers un garage, la planque ou le poste de police le plus proche, de défier un autre conducteur dans un duel face à face ou encore de repérer vos amis ou d’autres joueurs connectés. En effet la transition du solo vers le multi baptisé pour l’occasion Alldrive est complètement transparente dans cet opus. En fonction des speedlist, vous pouvez  décider d’entraver ou d’aider la progression des autres participants.

Coté scénario, il est difficile d’être emballé. Construire une trame autour de la course poursuite est assez peu crédible surtout avec des voix françaises à la limite de la caricature. J’ai également constaté quelques bugs d’affichages notamment en ce qui concerne les radars. Ils ont été corrigés après que j’ai effectué une mise à jour. J’ai téléchargé depuis le Google PlayStore sur ma Cyanogen HP Touchpad l’application NFS Network qui permet d’avoir un second écran façon Wii U. Au préalable il est nécessaire de créer un compte Origin.

Enfin pour ce nouvel épisode de NFS, la sensation de vitesse est bien toujours présente et le graphisme notamment la gestion de la  poussière, des feuilles ou encore  des gouttes de pluie témoigne véritablement du passage à la nouvelle génération de console. Les morceaux de musique principalement de l’électro et du dubstep sont bien pêchus, les bruitages en général sont assez réalistes et les collisions ou les sortie de routes restent toujours aussi spectaculaires.

Alors il est vrai qu’avec autant de versions, la licence commence à s’essouffler mais cet opus sera vraiment bon pour ceux qui avaient un peu pris du recul ces dernières années avec la saga et veulent retrouver cette sensation très arcade de conduite à toute vitesse.

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