De nos jours, avec la démocratisation des appareils électroniques et la numérisation de la vie privée, nous sommes de plus en plus assujettis au piratage et à l’espionnage. Bien que l’espionnage de masse par certaines organisations n’est plus un secret (merci Snowden), nous ne sommes pas à l’abris d’espionnage par un cercle un peu plus restreint, tels que la famille, les amis ou le travail. Hack, virus, piratage, logiciels et applications espion tout y passe.
Attardons nous sur une catégorie plus précise : le logiciel espion téléphone. Ces derniers sont souvents – si ce n’est tout le temps – installés à l’insu de l’utilisateur. Ces applications que l’on trouve notamment sur smartphone permettent à l’espion de pouvoir suivre à la trace la personne : coordonnées GPS, emails, sms, appels réalisés, photos, sites webs visités et même messages échangés sur des applications tierces (Facebook, WhatsApp, etc.). Toutes actions réalisées par l’utilisateur peuvent être enregistrées et envoyées à l’espion de manière totalement invisible.
Bien entendu ceci est tout à fait illégal. La loi est relativement simple, dès que cette action est à l’insu de l’utilisateur, c’est considéré comme une atteinte à la vie privée. Ce jeu dangereux coûte cher : l’espionnage sans consentement est passible d’un an d’emprisonnement et jusqu’à 45 000 euros d’amende. Le point important à noter est que la loi est très clair, vous ne pouvez espionner personne. Que cela soit votre salarié, votre conjoint et même votre enfant, qu’il soit majeur ou mineur.
Mais, les logiciels « espions » ne sont pas forcément à bannir. En effet, dès que l’accord et le consentement de l’utilisateur est acquis, ces petits logiciels peuvent vite devenir pratique, rassurant voir même indispensable. Les cas sont très nombreux : enfants mineurs, personne isolée voir handicapée, etc. Même si de nombreux logiciels et applications proposent des modes « invisibles » d’autres font savoir leur présence. Certaines applications affichent une icône ou un message, et permettent à l’utilisateur de définir clairement quelles informations peuvent être partagée. Le plus important est que cette surveillance soit connue de tous, comme par exemple un contrat signé, entre un salarié et son supérieur, sur les informations récupérées du smartphone professionnel d’un salarié.
Au final, il est impossible de bannir ce genre d’application. En soit, elles ne sont pas illégales, mais c’est plus l’utilisation qu’on en fait qui peut porter préjudice. Ceci peut être, d’une manière générale, appliqué à tout ce qui nous entourent, comme par exemple un couteau de cuisine…
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