Depuis leur création, les Zenfone se distinguent par leur puissance mais en 2025, cette seule qualité ne suffit plus. La concurrence se montre plus agressive que jamais. Sur quel autre terrain Asus compte-t-il s’appuyer pour défendre son nouveau porte-étendard, le Zenfone 12 Ultra ?

Son packaging change radicalement par rapport à celui de son prédécesseur. La boîte en carton renforcé et recyclé adopte un fond gris clair. Sur 80 % de la face avant trône le nombre 12 en blanc. Juste en dessous figure l’appellation complète du smartphone en lettres argentées.

À l’intérieur, le coffret contient le Zenfone 12 Ultra, un câble USB-C mâle-mâle, un éjecteur de carte SIM et une coque arrière translucide. Le modèle presse ne comprend pas de guide d’utilisation, mais celui-ci sera présent dans la version commerciale contrairement au chargeur USB-C.

Avec 163,8 × 77 × 8,9 mm pour 220 g, le Zenfone 12 Ultra confirme l’abandon du format compact amorcé l’an dernier. Vert, noir ou rose, son dos en verre mat résiste bien aux traces de doigts. En position horizontale au centre, la mention Asus Zenfone apparaît discrètement ton sur ton.

Au-dessus, légèrement décalé à gauche, prend place le bloc photo arrière. Rectangulaire, il comprend à côté du logo stylisé Asus un capteur principal Sony Lytia 700 de 50 MP, un téléobjectif Omnivision de 32 MP offrant un zoom optique x3 (jusqu’à x30 en numérique) et un ultra grand-angle Omnivision de 13 MP.

En façade, la caméra 32 MP logée dans un poinçon occupe le centre supérieur de l’écran. Les clichés affichent une amélioration sensible par rapport au Zenfone 11 Ultra, surtout de nuit. Les vidéos profitent d’une stabilisation gimbal hybride 6 axes et d’un suivi automatique de sujet via AI Tracking.

L’écran conserve une dalle AMOLED de 6,78 pouces en FHD+ (2400 × 1080 px) au format 20:9. Le rafraîchissement adaptatif grimpe jusqu’à 144 Hz. Le Corning Gorilla Glass Victus 2 protège efficacement la surface sous laquelle est placé un capteur réactif dans la reconnaissance d’empreintes.

Le processeur Snapdragon Oryon cadencé à 4,32 GHz, associé au GPU Adreno 830 et à 16 Go de LPDDR5X, alimente l’ensemble. Le Zenfone 12 Ultra tourne sous ZenUI 11 basé sur Android 15. La puissance, identique à celle du ROG Phone 9, permet d’enchaîner capture vidéo 4K, jeux 3D et multitâche intensif sans surchauffe.

Elle autorise aussi l’usage local de l’IA grâce au NPU Qualcomm Hexagon, qui gère globalement du texte comme la transcription, la traduction et le résumé rapide. Toutefois d’autres fonctions liées à la photo et la vidéo exigent toujours un passage sur des serveurs distants.

La tranche droite regroupe les boutons d’alimentation et de volume. La partie inférieure accueille, de gauche à droite, la prise jack audio, l’emplacement double SIM ans possibilité d’extension par carte SD aux 512 Go de stockage interne et le port USB-C légèrement déporté.

Les haut-parleurs stéréo délivrent un son puissant et clair, mais les basses manquent de profondeur. Les audiophiles salueront la présence de la prise jack, bien que le Bluetooth multipoint se montre pratique pour la gestion de plusieurs périphériques. L’étanchéité IP68 reste assurée.

La batterie de 5 500 mAh tient jusqu’à deux jours et demi en usage classique. La recharge filaire atteint 65 W pour un plein en moins de 45 minutes. Le sans-fil prend quatre fois plus de temps. La charge inversée filaire à 10 W dépanne pour alimenter une montre connectée ou des écouteurs.

Le Zenfone 12 Ultra impressionne toujours par sa puissance brute. Ses fonctions IA progressent mais n’apportent pas un avantage net. Asus gagnerait à se préoccuper du logiciel en assurant plus que 2 ans de mises à jour Android et en proposant une solution d’intégration maison avec le PC.