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Quantum Break sur Xbox One

Depuis ma rencontre avec son directeur créatif Sam Lake durant la Gamescom, Quantum Break m’intriguait. Sur le fond, sa thématique à propos du temps fleurait bon la science fiction. Sur la forme, son traitement où s’entremêlent jeu vidéo et séances filmées avait un séduisant côté Command and Conquer.
IMG_4142De ce point de vue le studio Remedy n’a pas lésiné sur les moyens en ajoutant au casting des acteurs de choix tels que Shawn Ashmore le Iceberg des X-Men, Aidan Gillen du LabyrintheDominic Monaghan le hobbit Merry du Seigneur des Anneaux ou encore en Lance Reddick des séries Lost et Fringe.
Paul Serene a invité Jack Joyce son vieil ami à venir dans son laboratoire à l’université. Il n’a confiance en personne d’autre pour l’aider à activer sa machine à remonter le temps. Tandis que l’expérience s’engage, une erreur survient conduisant à une explosion.
Les rayons émanant de la machine dotent Jack de pouvoirs lui permettant d’interagir avec l’espace temps. Pour empêcher l’arrêt total du continuum, il entame alors une véritable course contre la montre. Le voyage dans le temps est un sujet si exploité que le risque d’un traitement peu original est grand.
L’histoire de Quantum Break évite ce travers avec un scénario solide rempli de rebondissements et une interprétation donnant envie d’en connaitre toujours davantage. Les graphismes sont  réussis surtout quand survient l’effet bullet time ou encore lorsque le passé se confond avec le présent.
Certaines séquences sont si spectaculaires qu’on se croirait devant un fim de Michael Bay. Toutefois si la modélisation des visages permet de bien reconnaitre les acteurs, leurs yeux manquent d’un peu de vie.  De plus certains endroits s’avèrent infranchissables alors qu’en théorie ils devraient l’être.
La difficulté de ce jeu d’action en vue à la première personne est bien dosée. L’IA des ennemis conviendra aux joueurs occasionnels et les hardcore gameurs peuvent avoir fort à faire dans le mode difficile. L’arbre des compétences de Jack permet d’ajuster son style pour qu’il soit offensif ou axé sur la défense.
Faire des choix qui impacteront l’histoire et la diffusion des séquences filmée augmente singulièrement la durée de vie et la rejouabilité offertes par Quantum Break. 10 heures m’ont été nécessaires pour le terminer auxquelles se sont ajoutées 4 autres pour explorer les options non choisies initialement.
La musique électronique de Petri Alanko se prête parfaitement à l’ambiance du jeu. A son côté Vangelis période Blade Runner viennent se greffer des morceaux rock bien pêchus comme Trainwreck 1979  ou encore du classique avec le concerto pour cordes et violons en D mineur : Adante de Mendelssohn

Ses qualités vidéoludiques intrinsèques, le téléchargement gratuit du pack des épisodes de sa mini-série et le code pour obtenir et jouer à Alan Wake sur Xbox One sont autant de raisons pour que Quantum Break soit un succès sur la dernière console de Microsoft.
Inutile de risquer la fin du temps pour en avoir la certitude, jouez y !
Quantum Break
Disponible en exclusivité sur Xbox One

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