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Mirror’s Edge Catalyst

Après Lara Croft, une autre femme forte du jeu vidéo était désirée sur les dernières générations de consoles. Avec Mirror’s Edge Catalyst, Faith Connors l’héroïne du jeu développé par le studio suédois DICE edité par Electronic Arts est de retour.
mirror-edge-catalyst-3La gestion de la ville de Glass par un conglomérat de 13 corporations a de forts relents totalitaristes. Vivants en marge sur les toits, les Messagers proposent à leurs commanditaires d’effectuer toutes sortes de livraisons. A peine sortie de prison, Faith renoue avec cette activité qu’elle a littéralement dans la peau.
Le jeu débute sous la forme d’un parcours qui sert de tutoriel. En vue à la première personne, on apprend les commandes permettant de se déplacer et de passer les obstacles à la manière d’un Yamakasi. Afin de faciliter l’orientation, les éléments du parkour sont en rouge.
De nombreux mouvements sont disponibles, de la glissade au saut en passant par le roulé boulé sans oublier la course sur les murs et l’escalade. En fonction de l’effort que fournit Faith, entendre son souffle confère une proximité toujours aussi immersive avec la coureuse.
Dans le cas où l’affrontement est inévitable, il faudra composer avec son élan, sa mobilité et l’environnement pour se débarrasser de ses adversaires à mains nues. Plus la course s’effectue sans interromptions, plus Faith devient inatteignable.
Si les cinématiques retraçant l’enfance de Faith sont bien réalisées, la trame de Mirror’s Edge Catalyst est d’un classicisme convenu et la galerie de personnages émaillant l’histoire est bien trop stéréotypée pour parvenir à créer de l’empathie à leur encontre.
Avec Catalyst, les développeurs ont quelque peu affranchi Mirror’s Edge de son déroulé linéaire en renforçant l’impression d’évoluer dans un mode ouvert. Cependant certaines limitations notamment dans la verticalité contraignent encore le joueur.
En ajoutant un mode multi asynchrone, Catalyst stimule parfaitement l’esprit de compétition en matérialisant sous forme de fantômes les meilleurs Messagers mondiaux. Il revient alors au joueur d’optimiser sa course pour figurer dans le top du classement.
Un arbre de compétence fait également son apparition. Réparties en quatre catégories, déplacement, combat, tenue et spécialité, certaines aptitudes autrefois utilisables dès le départ  seront à acquérir grâce à vos points d’expérience.
La direction artistique est incontestablement réussie avec un environnement ultra design qui renforce l’aspect futuriste de la cité. La bande son va aussi dans ce sens ne ménageant pas l’emploi de synthétiseurs. La présence d’un juke box dans les bases des Messagers est un moyen astucieux de la découvrir.
Etonnant mélange vidéoludique de Subway transposé sur les toits dans un univers à la Equilibirum, Mirror’s Edge Catalyst divertira 7 heures environ. Les adeptes des quêtes annexes prolongeront d’autant la durée de vie du jeu si leur côté répétitif ne les rebute pas.
Si Dice n’a pas véritablement innové sur le scénario et la jouabilité de sa simulation de parkour, Mirror’s Edge Catalyst constitue un excellent opus pour ceux qui n’ont pas connu son prédécesseur sur PS3. Les autres attendront une éventuelle version VR qui sierait à la perfection au concept immersif du jeu.

Mirror’s Edge Catalyst
Disponible sur PS4, Xbox One et PC

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