Même s’il n’a pas pris une ride, Kirby fête cette année ses 30 ans. Pour l’occasion est sorti sur Nintendo Switch la 13eme aventure de l’emblématique héros rose en forme de boule. Intitulé Kirby et le monde oublié ce nouvel opus s’est-il reposé sur les lauriers de la licence ou a-t-il su se renouveler encore une fois ?
Alors qu’il parcourait Pop Land, Kirby est aspiré par un vortex. Attaqué par 3 Ouafies, il effectue une si forte aspiration qui les engloutit ainsi qu’une voiture. Il découvre alors qu’il possède les caractéristiques de cette dernière. Salutaire pour aider les autochtones, ce nouveau pouvoir s’applique-t-il à d’autres objets ?
Kirby et le monde oublié est un jeu de plateforme édité par Nintendo et développé par HAL Laboratory. Ce studio, où Satoru Iwata futur président de Nintendo a officié en tant que programmeur, a créé Kirby’s Dream Land, le 1er opus de la franchise tandis que l’aspect de Kirby est l’œuvre de Masahiro Sakurai alors designer.
Le jeu débute par un tutorial. La maitrise des aptitudes de Kirby se fait rapidement à l’image de celle, classique, consistant à s’attribuer les pouvoirs des ennemis qu’il aspire. Il en va de même pour les imitations de certains objets absorbés. Ils se distinguent facilement des autres par le halo arc en ciel qui les illumine.
Le monde oublié est divisé en zones thématiques et l’objectif de Kirby est de terminer chaque niveau, de sauver le maximum de Waddle Dees, les habitants opprimés, de débusquer des bonus et d’affronter des ennemis. Le bestiaire est bien fourni et la plupart des boss observent un comportement intéressant à décrypter.
Au fur et à mesure que les Waddle Dees sont libérés, ils reconstruisent leur village. Comme dans un jeu de rôle, certains sont alors à même d’aider Kirby en retour en lui projetant au cinéma ses actions car « le divertissement c’est important », en lui prodiguant des conseils ou moyennant des parchemins en faisant évoluer ses pouvoirs.
Pour la première fois dans la série hors spin-offs, Kirby évolue dans un monde en 3D mais sans être ouvert. La conception des niveaux ne fait pas ressentir cette limitation. Récréative, elle regorge de références aux autres jeux de plateformes de Nintendo tel que Donkey Kong, Super Mario Sunshine ou encore 3D World.
La direction artistique des personnages et des environnements est très kawaï. La difficulté redéfinissable n’importe quand reste accessible aux enfants. Il est alors possible aux parents d’aider leur progéniture en jouant en coopération le personnage de Bandana Waddle Dee, la caméra restant toutefois centrée sur Kirby.
Les développeurs de HAL Laboratory ont astucieusement évité que la jouabilité devienne monotone en ajoutant à l’histoire toutes sortes de défis chronométrés à la difficulté progressive. Ils ont aussi veillé à ce que les 10h un peu courtes pour finir le jeu doublent quand l’objectif est de tout effectuer à 100%.
Compositeur attitré du studio sur Kirby depuis le début, Jun Ishikawa rompu à l’exercice n’a encore une fois pas démérité. Les morceaux comme les bruitages qu’il a imaginés sont non seulement agréables à entendre, même sur la longueur mais sont constamment en adéquation avec chaque thème où Kirby évolue.
Kirby et le monde oublié réussit totalement son passage à la 3D sans pour autant trahir son ADN. Accessible aux petits comme aux grands, tout en proposant de véritables challenges, les surprises qu’il réserve avec ses transformations en mode Barbapapa feront assurément l’unanimité au sein de la famille.
Kirby le le monde oublié
Disponible sur Nintendo Switch