Toujours dans l’optique de mieux connaitre des sports que je ne pratique pas forcément, après www2K6, j’ai testé UFC 2. Second volet sous la bannière Electronic Arts depuis que THQ a cédé ses droits d’exploitation sur la licence Ultimate Fighting Championship, la saga et les combats continuent.
Après un écran d’ouverture sur Ronda Rousey championne de l’UFC de 2012 à 2015 dans la catégorie poids coqs et Conor McGregor son équivalent masculin le jeu débute directement par un combat. Après quelques rounds en tant que spectateur on rentre directement dans le vif du sujet en tant qu’acteur. Cette mise à l’étrier spontanée est une parfaite illustration de l’intérêt majeur du jeu vidéo par rapport à la télévision : l’interaction. Le tutoriel terminé cède la place au menu d’accueil. Suffisamment illustré avec un effet de surlignage jaune sur fond en noir et blanc, il est bien fourni avec des options lisibles et explicites. Elles sont variées allant de la création d’évènements à la gestion des combattants sans oublier les affrontements en ligne, le mode carrière ou encore l’entrainement. Durant les combats, les graphismes sont réalistes, la modélisation des athlètes rend ces derniers parfaitement identifiables.
Au fur et à mesure de chaque round, les stigmates suite aux coups portés par l’adversaire sont perceptibles, tout comme la fatigue et son impact sur le déplacement et la virulence des attaques, l’immersion dans l’octogone est à cet titre vraiment réussie. L’animation des coups est dynamique et bien décomposée avec un véritable effort sur les prises au sol et les soumissions. Avec plus de 250 combattants et des invités surprises comme Bruce Lee ou encore Mike Tyson, UFC 2 permet aux fans comme au débutants de trouver chaussures à leurs pieds. Toutefois l’ensemble des mouvements proposé est assez technique. Entre la gestion de l’endurance et la défense contres les prises de transitions, exploiter tout le potentiel des commandes passe par un apprentissage plus subtile qu’on pourrait le croire au premier abord. Enfin l’ambiance électrique de certains affrontements est abondamment agrémentée par une bande son autant pêchue qu’éclectique. Les bruitages et les commentaires renforcent l’impression de participer à un véritable match. Les temps de chargement un peu longs n’entachent en rien la réussite de cette seconde itération vidéoludique des arts martiaux mixtes. Les développeurs d’Electronic Arts Canada ont fait la démontration que la licence est entre de bonnes mains. Même si Conor McGregor vient d’annoncer récemment prendre sa retraite, sa version numérique dans UFC 2 a largement de quoi perpétrer ses exploits pour de nombreuses années et le plaisir des fans.
