Roxarmy.com

Xmen – Days of Future Past [Critique]

L’avantage d’être un geek old school, c’est d’apprécier  le cinema indépendant de Gia Coppola, l’émouvant film d’animation de Mizuho Nishikubo : l’ile de Giovanni mais aussi des blockbusters américains de super héros.
x_men_vs_sentinels-1517903Fans de comics, je n’ai manqué aucune sortie des films xmen :

J’ai également vu les deux spinoffs Wolferine

Je me suis donc empressé d’ accepter l’invitation projection presse à Publicis du dernier volet X-men days of future past. Satisfait par le prequel le commencement, j’étais mitigé par l’affrontement final et vraiment déçu par le combat de l’immortel.

Statistiquement, je préfére plutôt les épisodes tournés par Bryan Singer. Avec des oeuvres réussies telles que Usuals suspect et Ennemi Public et d’autres de moins bonnes factures telles que Superman returns ou  Jack le chasseur de géant, j’étais vraiment dans l’expectative.
Au cours de cet épisode, les jeunes mutants d’X-Men : Le Commencement seront confrontés à leur homologues beaucoup plus âgés. Les scénaristes ont donc fait appel au grand classique du cinema fantastique : le voyage dans le temps. Sauveur à la fois le monde des mutants et de l’humanité, le candidat tout désigné sera bien entendu l’inévitable Wolferine campé par Hugues Jackman.
Alors que je m’attendais à ce que l’apparition d’Omar Sy soit courte et anecdotique, ce n’est pas le cas. Tout comme le personnage de Neeko dans la série Siberia, il ne meurt pas dans les 5 premières minutes.

 Enfin  Michael Fassbinder qui avait sauvé le film Prométeus est toujours aussi charismatique dans le rôle du jeune magnéto

Avec une thématique finalement assez proche de Matrix et de Terminator, j’ai noté un sympathique clin d’oeil à Terminator 2 dans une scène que joue Hugues Jackman. Les machines qui pourraient passer pour des cousines du T1000 dans leur fonctionnement ont une esthétique proche du Destructeur dans le film Thor.

Le fait que le film soit en 3D ne m’a pas particulièrement convaincu. Cette technologie qui’ s’apprête pourtant à ce genre de film n’est définitivement qu’un petit plus. Enfin mise à part une incohérence concernant le professeur Xavier, Brian Singer parvient à intégrer son film avec tous les épisodes de la saga et réussit brillament le difficile exercice du paradoxe temporel.

Retrouver Patrick Stewart qui prête sa voix à Zobek dans Castlevania Lord of shadow est toujours un plaisir. D’ailleurs si vous avez repéré d’autres failles spacio temporelles, n’hésitez pas à les poster en commentaires. Sinon un conseil, le film terminé, attendez la fin du générique, un bonus que les aficionados apprécieront, est alors projeté.

X-Men : Days of Future Past de Bryan Singer
Sortie le 21 mai 2014.

Quitter la version mobile