Malgré ses nombreuses qualités, le C75 n’a pas réussi à faire oublier le C67 en tant que meilleure entrée de gamme de Realme. Extrêmement dynamique sur le marché français, la filiale d’Oppo revient avec le C71. Ce smartphone peut-il devenir le nouveau champion de cette catégorie ?

Le packaging du C71 rappelle celui du C75. La boîte jaune en carton renforcé affiche C71 en gros caractères au tiers de sa hauteur, avec le logo Realme en dessous. En haut, les icônes NFC et marque de smartphones à croissance la plus rapide d’Europe signent l’identité du produit.

À l’intérieur, le téléphone, un extracteur de carte SIM, un câble micro USB-C vers USB-A, une coque dorsale translucide et un guide de démarrage rapide multilingue dont le français, incluant la garantie. Conformément aux recommandations européennes, le chargeur secteur n’est plus fourni.

Avec 16,58 × 7,59 × 0,77 cm pour 196 g, le C71 adopte un format proche du C75. Sa préhension reste excellente. Blanc ou vert, son dos en plastique se distingue par une texture en forme de plume. Il ne retient pas les traces de doigts et ne glisse pas facilement des mains.

À l’arrière, le bloc photo regroupe trois éléments. Le capteur principal GalaxyCore GC05A2 de 50 MP capture l’intégralité des clichés. Le second capteur de 2 MP gère apparemment la profondeur et le troisième est purement factice. En bas à gauche, le logo Realme s’affiche verticalement.

L’avant accueille un écran IPS de 6,67 pouces HD+ (1604 × 720 px) pour 16,7 millions de couleurs, cadencé à 120 Hz et protégé par verre ArmourShell. Sa luminosité de 725 nits reste lisible en extérieur, même au soleil. Un poinçon central abrite le capteur frontal de 5 MP, utilisé dans certaines applications en mini capsule.

Les photos prises avec le capteur principal sont correctes lorsque la lumière abonde. Les couleurs restent fidèles et la mise au point précise. En faible luminosité ou en contre-jour, le bruit augmente et la netteté baisse malgré le mode nuit. Le capteur frontal permet des autoportraits corrects mais peu détaillés.

Un processeur Unisoc T7250 Max cadencé à 1,8 GHz, une puce graphique Mali G57 MP1 et 8 Go de RAM font tourner correctement Realme UI 6.0 sous Android 15. Les jeux gourmands montrent les limites du GPU avec quelques ralentissements et une perte de finesse graphique. Le nombre d’applications préinstallées est trop élevé.

Sur la tranche droite se trouvent le bouton d’ajustement du volume et celui de mise sous tension qui intègre un capteur d’empreintes réactif. Celle de gauche accueille le tiroir pour carte SIM. Il possède 2 emplacements en plus d’un autre servant pour une carte MicroSD. Elle permet d’étendre le stockage initial de 256Go à 2 To.

En bas, un micro et une prise USB-C. Le son sort par un haut-parleur unique, clair mais manquant de profondeur. L’absence de stéréo limite l’immersion, surtout lors du visionnage de films ou de jeux. La présence d’un port jack 3,5 mm reste un vrai avantage pour les casques filaires.

La batterie de 6000 mAh constitue l’atout principal du C71. Une journée complète d’utilisation intensive ne suffit pas à la vider. En conditions plus modérées, elle tient sans effort près de deux jours. La recharge rapide SuperVOOC 45 W permet de refaire le plein en moins d’1h30.

Le Realme C71 reste cohérent entre prix, autonomie et usage réel, mais il ne détrône pas le C67. Ses limites techniques sont inévitables pour rester sous la barre des 150 euros. Il conviendra à ceux qui recherchent un smartphone endurant, simple et fiable à coût extrêmement réduit.