Après Naruto Shippuden Ultimate Ninja Storm 4, le manga est encore à l’honneur avec Arslan the Warriors of Legend. Initialement écrite par Yoshi Tanake, cette série de romans trentenaire s’est déclinée en bande dessinée, en film d’animation et enfin en jeu vidéo. C’est lors de la Paris Games Week que j’ai découvert ce Muso. Contrairement à Dynasty Warrior, l’histoire se déroule dans un monde médiéval plus proche du Moyen Orient que de l’Asie. 2 royaumes s’y affrontent, Lusitania et Parse mené par le Roi Andragonas. Trop confiant dans sa cavalerie réputée invincible, ce dernier tombe dans une embuscade. Egalement trahi, son jeune fils Aslan est sauvé in extremis par un fidèle général. Le jeune prince part alors à la recherche de nouveaux alliés afin de combattre l’envahisseur. L’aventure démarre en pleine bataille avec Arslan aux commandes de son destrier. A l’aide de flash-backs, le tutoriel permet de s’initier aux différentes actions possibles. Développé par Omega Force, Arlsan présente un certain nombre de points communs avec Bladestorm : Nightmare du même studio. Le nombre d’ennemis est toujours aussi impressionnant et durant une bataille on est amené à contrôler successivement différents personnages. Chacun dispose d’aptitudes spécifiques comme un magicien artiste peintre, une voluptueuse archère ou encore un intrépide lancier. L’arsenal conséquent peut être combiné aux 4 éléments (eau, feu, …) afin de rendre les armes plus létales. Ajouté à la faculté d’en changer en temps réel et la facilité d’exécution pour déclencher et enchainer les super attaques, les effets sont alors dévastateurs. Le plus impressionnant et jubilatoire reste cependant les Mardan Rush. Lorsque ces zones bleues apparaissent sur le champ de bataille, s’y ruer déclenchera une action de groupe à laquelle aucun ennemi ou barricades ne peuvent résister. Enfin inspiré des jeux de rôles, un système de cartes permet d’influer les différentes capacités initiales des personnages en agissant sur la force, la vie, la vitesse. L’utilisation du Cell Shading pour les graphismes d’Arslan est la bienvenue pour se rapprocher de la version anime. Le chara desgin particulièrement réussi est fidèle aux dessins d’Hiromu Arakawa avec laquelle l’éditeur Kurokawa débutait en lançant Full Metal Alchemist. La musique, les effets sonores sont de bonnes factures et les voix en japonais mais tous les sous-titres sont en anglais.
Sans comptez le mode libre en solo ou en coop, ce volet des aventures Arslan nécessite une bonne vingtaine d’heures avant d’en voir la fin. Si l’aspect répétitif propre au genre n’a pu être évité, Arslan bénéficie d’une excellente mise en scène, d’un récit passionnant et d’une belle réalisation. Les passionnés désireux de prolonger l’aventure trouveront de quoi abreuver leur soif sur le parcours initiatique du prince déchu dans le manga The Heroic Legend of Arslân. Arslan the Warriors of Legend
Disponible sur PS4 et Xbox One
The Heroic Legend of Arslân
7,65 euros sur Kurosawa.fr
