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Uncharted 4 : A Thief’s End, la Der des Drake ?

Après avoir exceptionnellement fait gagner l’édition limitée  à 2 de nos fidèles lecteurs grâce aux enchères, il est temps de savoir si avec le recul, le jeu le plus plébiscité de 2016 est à la hauteur de sa réputation. Dans l’hypothèse où vous envisagez de le découvrir dans sa version Pro, voici la critique d’Uncharted 4.

Pour l’avoir sorti de prison, un mafieu sud américain demande au frère de Nathan Drake de s’acquitter de sa dette en retrouvant un formidable trésor. Nathan n’a d’autre choix que d’aider son aîné en retraçant avec lui le parcours à travers le monde du célèbre pirate qui en était le propriétaire.
Une ancienne connaissance des Drake est également sur le coup. Sachant qu’il a déployé des moyens colossaux pour arriver à ses fins, il va falloir régulièrement affronter ses  hommes de main. Ce sera également l’occasion de plonger dans le passé des deux frères via des flashbacks et des discussions.

La dernière production du studio Naughty Dog propose une nouvelle fois de vivre les aventures de l’alter Ego masculin de Lara Croft. Pour en voir le bout, il va falloir s’armer de courage car la quête du trésor s’annonce longue, très longue…trop longue ?
A première vue le jeu est superbe et l’immersiontotale : mission de plongée, casse dans un casino, périple en 4×4 à Madagascar, road trip dans les highlands, escalade dans la jungle… plus de 20 chapitres sont à dérouler avec des dizaines, voir centaines d’heures de jeu en perspective.
L’aventure se déroulant comme un film avec un scenario, des flashbacks, éviter de divulguer des éléments clé n’est pas évident. De nombreuses scènes cinématiques viennent s’ajouter entre 2 séquences d’actions. Le passage de l’une à l’autre se fait sans rupture car leurs qualités graphiques sont identiques.
Quand surviennent ces dernières, on perd la main une poignée de seconde, la scène continue pour nous amener vers une nouvelle séquence. C’est très bien réalisé, on comprend tout de suite quand on est sensé interagir à nouveau avec l’environnement.
Bien sur le jeu propose aussi son lot d’énigmes à résoudre afin de pouvoir avancer, ainsi que divers trésors/trophées à glaner tout au long de l’aventure. En terme de missions, notre héros va devoir beaucoup escalader. Il le fait d’ailleurs avec une facilité déconcertante.
Les prises possibles se repèrent facilement pour vous aider dans vos ascensions. Mais ce monde à beau être ‘’ouvert’’, sans prises indiquées il n’est pas possible d’escalader quoi que ce soit, même un muret…
Nathan va devoir également beaucoup combattre : dans la ville, dans la jungle, en escaladant, sur un convoi roulant à vive allure. Du grand classique finalement, mais diablement efficace. Très variées certaines scènes de combats doivent être effectuées en mode ‘’infiltration’’ sous peine d’échec cuisant…
Plus on avance, plus les adversaires deviennent virulents et suréquipés, rendant les combats plus compliqués. On se ravitaille avec les armes laissées par l’ennemi sur le champ de bataille. Rien de bien nouveau de ce coté là… L’ambiance est vraiment incroyable, les graphismes sont très immersifs.
Même après plusieurs heures on se surprend à être encore émerveillé par un nouveau décor. Sur ce point c’est un sans faute. En conséquence directe, Uncharted 4 aura encore plus de saveur sur grand écran ou dans sa version pro  facilitant ainsi le repérage des ennemis lors des scènes de combat.
Ce quatrième opus est donc prenant, très prenant même. Malgré cela, au fur et à mesure que l’on avance, on se rend compte que l’on ‘’subit’’ le scenario. Toutefois, il y a une ambiguïté entre le jeu, dans lequel on souhaite avoir la main, et un film/histoire prétexte à du jeu dans lequel quoi qu’on fasse, on ne pourra infléchir le scenario.
On s’aperçoit très vite qu’on va rebondir de chapitre en chapitre, courant après un lièvre qui nous échappe sans cesse. Au bout d’un moment on se lasse d’autant plus que le déroulé d’Uncharted 4 s’avère répétitif : escalade, visite d’un bâtiment, combat, reescalade, revisite d’un bâtiment, recombat.
Au final il n’y a que le décor qui change… C’est un peu dur mais franchement après 8/10 chapitres c’est patent. Les énigmes deviennent marginales par rapport au reste de l’action et les séquences de découverte/escalade/combat s’enchaînent jusqu’à saturation.
En conclusion Uncharted 4 est bluffant, en particulier sur le plan esthétique. L’action est omniprésente, et aucun ralentissement ne vient ternir le tableau. il lui aurait sans doute fallu des énigmes plus complexes, des séquences en voitures (ou autre) plus abouties permettant d’entraîner le joueur dans autre chose que de l’escalade et du tir.

On se laisse malgré tout porter par l’aventure à la découverte des lieux sublimes qui donnent même parfois l’impression d’être en vacances. Vacances qui ne sont pas de tout repos il faut bien l avouer…

Uncharted 4 : A Thief’s End
Disponible sur PS4 et PS4 Pro

Cet article a été écrit avec le concours d’Hendpton

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