Moins d’un an après la sortie de l’excellent troisième opus de Resistance sur PS3, un nouveau Resistance voit le jour sous la dernière console de Sony : Resistance Burning Skies. Développé cette fois ci par Nihilistic, cet opus est présenté comme le premier vrai FPS de la console portable, utilisant intégralement les deux sticks.
L’histoire vous place dans la peau d’un pompier qui va, malgré lui, se retrouver au coeur d’une guerre (in)attendue. Le jeu se déroule juste avant l’invasion des Etats-Unis par les chimères (alors que l’Europe elle est déjà tombé sous les mains de l’ennemis depuis longtemps…) en 1951. Alors que notre pompier Tom Riley vient pour éteindre un feu déclaré dans une centrale, il fait nez à nez avec des chimères : c’est le début de la fin, l’invasion est là ! Et c’est ainsi que notre ami se retrouve à tuer des chimères par centaines afin de sauver un maximum de monde.
Niveau gameplay, le jeu utilise pleinement les deux sticks, on retrouve ainsi la vue et les déplacements d’un FPS traditionnel à la manette. Le tactile avant est bien mis à contribution : il est utilisé pour le lancement de grenade (suffit de glisser son doigt de l’icône grenade à l’endroit ou la lancer), pour l’utilisation des attaques secondaires de chaque armes et pour les interactions joueurs/environnements comme ouvrir les portes ou récupérer certains objets au sol. Le tactile arrière est utilisé pour le sprint, deux petits effleurements suffisent pour courir comme un acharné. Le reste ça reste du FPS classique. Le bestiaires est vraiment peu varié : on retrouve tout le temps les mêmes chimères (~six différentes ainsi que deux gros boss), avec bien sûr une intelligence artificielle qui laisse vraiment à désirer.
Niveau graphisme ça déplaît. On est bien loin d’un Uncharted, certaines textures (toutes ?) sont baveuses, certains détails manquent et l’aliasing est omniprésent. Pour faire simple, ça ressemble fortement à un jeu PS2 avec une résolution un peu plus élevé pour s’adapter à celle de la Vita. On est qu’au début de la console, j’espère que les développeurs vont vite la prendre en main et nous pondre de jolis jeux.
Niveau immersion ça reste assez passable. Le jeu est entièrement doublé en français (un doublage assez correct), mais niveau ambiance sonore que ce soit bruitage ou musique ça reste très mauvais. Les musiques ne sont pas souvent présentes, les armes font un bruit assez étrange et sont tous identiques, le bruits des chimères idem et j’en passe.
La campagne vous tiendra en haleine environ 6h, 7h si vous jouez en difficile. Le jeu comporte bien un multi, jouable jusqu’à 8 avec trois modes de jeu différents (mode très basique comme les DeathMatch et Team DeathMatch). Autre chose que les trophy hunters apprécieront, le platine de ce Resistance est très facile à avoir ! Pour vous le dire, moi qui ne cherche jamais à avoir des trophées je l’ai eu, et ouai mon premier platine (et surement le dernier). En une campagne le platine se débloque, ce qui enlève un peu de la rejouabilité du titre.
Mais bon, au final le jeu n’est pas si mauvais que ça, certes il est rempli de défauts et bugs (textures qui mettent du temps à s’afficher entres autres) mais au final c’est plaisant d’avoir un « vrai » FPS en main, on retrouve les bonne sensations d’un FPS console. Resistance Burning Skies est au final un début, une preuve que les développeurs peuvent nous pondre quelques choses de bien, si ils s’appliquent…..