Je suis un fan de l’univers de Metro, le chef d’oeuvre de Dmitri Gloukhovski, un auteur russe qui a publié en 2005 son premier roman post-apocalyptique Metro 2033. Après avoir sorti deux romans en occident et un jeu inspiré de son roman (sorti en mars 2010), notre bon vieux Dmitri s’est cette fois-ci investi dans le scénario pour nous pondre Metro Last Light, une suite direct au premier jeu Metro 2033. Attention, bien que le scénario s’approche de Metro 2034 (son second roman), on en est encore loin, en effet on à plutôt affaire à un Metro 2033 2. Pour faire simple : jouez-y sans avoir peur de spoil pour le roman ! Si vous êtes un peu plus curieux, vous pouvez lire le compte-rendu de la soirée de lancement à cette adresse.
Le jeu reprend là où Metro 2033 s’était terminé, dans sa « mauvaise fin » : Artyom a éradiqué tout les sombres grâce à quelques frappes logistique. Artyom fait maintenant parti des Ranger et travail maintenant pour Menlik. Le jeu commence dans le lit d’Artyom, Khan est là pour lui annoncer sa bonne nouvelle : tous les Sombres ne sont pas mort, un petit à survécu. Votre mission (enfin celle en tant que Ranger) est de tuer ce Sombre et d’éradiquer à jamais cette menace. Et comme prévu, rien ne va se passer comme prévu. Le scénario est très bon, bien que certain élément de Metro 2034 soient repris, on est très loin ce qui permet de découvrir de nouvelles facettes de ce magnifique univers. En d’autres termes un pur régal ! Je ne m’attarde pas trop sur le scénario mais pas mal de rebondissements et révélations sont à découvrir.
Concernant le gameplay, peu de chose ont changé entre temps, ça reste toujours un très bon FPS ! On a toujours une belle panoplie d’armes en tout genre avec cette fois-ci la possibilité d’améliorer ses armes grâces à différents accessoires (silencieux, visée laser, etc.). Ça reste plaisant mais bon, le hic c’est qu’on a pas souvent affaire à des IA intelligentes. Suffit de se mettre dans une petite pièce et les ennemis entreront un à un afin de se faire canarder, et ce sans poser de questions. Les scènes d’infiltrations (que l’on peut bien évidemment passer en tirant sur tout ce qui bouge) sont franchement à revoir, notez que comparé au précédent volet, des boss font leur apparition !
Par contre, niveau graphique (du moins sur PC) on a du lourd ! C’est vraiment joli, les décors extérieurs (avec l’air glacière) change vraiment du précédent opus. Par contre les tunnels du métro restent, sans surprise, reste un peu trop sombre. Mais qu’à cela ne tienne, avec Metro Last Light, le métro de Moscou et gigantesque ! Marre, ville, cimetière, ferme tout y est pour pouvoir vivre … ou mourir. La durée de vie du jeu est, on va dire, très correct pour un FPS. Comptez légèrement moins de 10h pour boucler le mode histoire et malheureusement, aucun mode multi n’est disponible.
Au final, ce jeu n’est peut-être pas une bombe dans l’univers des FPS, mais il arrive au bon moment ! Pour les fans de l’univers Metro, n’hésitez pas, foncez et faites-vous plaisir !
—> 17/20