Nexus le dernier Ratchet & Clank se déroulait sur ce qu’on peut appeler la très old gen depuis que la PS4 Pro est annoncée. Afin de faire découvrir le célèbre duo à une nouvelle génération de joueurs et de spectateurs, Ratchet & Clank au cinéma comme sur PS4 est l’occasion de reprendre l’histoire à son tout début.
L’arrivée d’un nouveau prisonnier est l’occasion pour Qwark le super héros de la galaxie de raconter depuis sa cellule sa version des faits à propos des aventures d’un Lombax aspirant à devenir ranger galactique et d’une anomalie robotique issue des usines du docteur Néfarious. On retrouve dans cet opus tous les ressorts vidéoludiques qui ont fait le succès de Ratchet & Clank, un humour bon enfant, de l’action plateforme en vue à la troisième personne, des énigmes à résoudre et la récupération de boulons pour améliorer ses armes. Parmi elles figure le Groovitron la boule à facettes entrainant les ennemis dans une danse disco à laquelle ils ne peuvent résister même s’ils se font tirer dessus. Quand au Pixeliser, il transforme les opposants en personnage 8 bits beaucoup plus vulnérables. Ces 2 armes font partie d’un arsenal qui en comprend 14 au total et auquel il est possible d’avoir recours en progressant dans l’aventure. Les développeurs d’Insomniac Games étant de grands fans de science fiction, de nombreux clins d’oeil propres au cinéma fantastique émaillent ce nouvel opus. Le taxi volant jaune qui sert à rallier différente zone d’un niveau semble venir tout droit venu du 5ème élément. Le discours du président Drek a une tonalité très Brazil. De plus son armée de robots destinée à supprimer les Rangers présente une certaine similitude avec les projets du vice roi Nute Gunray. Aux traditionnels boulons en or permettant de débloquer des bonus viennent s’ajouter du raritanium et des holocartes à collectionner. Compléter une série permet d’augmenter sa récolte de boulons ou encore d’obtenir le redoutable lance missile T.E.L.T. La course à l’Hoverboard, les bottes magnétiques avec ses plans à la Inception, les vols en navette ou encore les phases où Clank entre en scène en utilisant 3 types de robot-gadgets pour l’aider sont autant de variations de système de jeu qui font de Ratchet & Clank un divertissement où l’on ne s’ennuie pas. Déjà de qualité sur PS3, les graphismes colorés et aboutis sur PS4 sont un régal pour les yeux. La gestion des particules et les effets de lumière sont exploités avec une insolente maestria. La musique de Michael Bross revêt un coté épique qui sied parfaitement aux aventures des 2 héros galactiques. Contrairement au film, les voix de Cyrille Artaux pour Ratchet et Martial Le Minoux pour Clank n’ont pas cédé la place à celles de Squeezie et de Xavier Fagnon. Enfin Insomniac Game a tiré l’enseignement de la durée de vie trop courte dans l’opus précédent.
Une quinzaine d’heures sera requise pour finir l’aventure à laquelle il faudra encore rajouter encore la moitié pour réaliser les quêtes annexes et viser le platine. En cours de partie, jouer de manière non séquentielle est toujours des plus appréciable. Mis à part quelques ralentissements constatés durant les sessions en navette, Ratchet & Clank réussit avec brio son arrivée sur PS4 et confirme son statut de jeu de référence sur la console non pro de Sony.
