Deception IV: The Nightmare Princess sur PS4 [Test]

Pour constater l’évolution des mentalités, une saga comme celle des Deception est parfaite. La sortie de Deception IV:The Nightmare Princess sur PS4 est accompagnée des précautions d’usage classique et  recommandée aux plus de 16 ans.
Par contre en 1996, 13 ans était l’âge minimum requis pour jouer au pionnier de la série. La mention délibérément subversive « Attention, ce jeu contient des références sataniques et pourrait ne pas convenir à certaines personnes » en dit long sur l’époque.
Dans Deception IV: Blood Ties sur PS3, il incombait à Laegrinna l’enfant du Malin de sortir son père de l’exil auquel 12 Saints l’avait contraint. Deception IV: The Nightmare Princess la première version de la saga sur Next Gen voit l’arrivée de Velguerie, une autre fille de l’ange déchu.
Parmi les 5 qu’il a engendrées, celle-ci a le pouvoir de provoquer les pires cauchemars chez les hommes. Un peu comme Freddy du regretté Wes Craven, leurs morts en rêve conduit à un réel décès que Velguerie consacre au retour de son géniteur.
Dans ce jeu de stratégie en vue à la 3eme personne, il s’agit de tendre des pièges mortels à des adversaires afin qu’ils meurent de la façon la plus horrible qui soit.
Toute une galerie d’engins de mort est mise à disposition :

• pièges à ours,
• meurtrières,
• pendule tranchant

mais également des objets comme des vases, des murs pousseurs ou des tremplins pour étourdir, ralentir ou orienter dans une certaine direction les victimes.
Chaque mécanisme ayant une certaine portée et un temps de déclenchement, un enchaînement minutieux occasionnera le maximum de dégâts. Afin de se distinguer de sa soeur, Velguerie a pour caractéristique spécifique d’attaquer ses ennemis à grand renfort de coups de pied circulaires.
Les jambes faisant partie intégrante des ses atouts, elle peut également se déplacer à grande vitesse pour déborder ses adversaires. L’arbre du destin constitue l’ensemble des quêtes à remplir afin de mener à bien votre mission.
L’exécution de vos victimes se mesure en nombre de points répartis selon trois critères l’humiliation, le sadisme ou le charisme. Pour progresser, la mort ou des scores élevés ne sont pas forcément suffisants. L’utilisation de pièges ou de combos précis est parfois imposée.
Certaines épreuves permettent le déblocage de bonus comme de nouveaux objets mortels ou des aptitudes supplémentaires. D’autres autorisent l’accès à des branches jusqu’alors fermées de l’arbre.
Deception IV: Blood Ties étant inclus dans Deception IV: The Nightmare Princess on peut constater une légère amélioration des graphismes sans pour autant atteindre la panacée.
Comme pour J-stars Victory VS + la gestion de la caméra peut poser parfois quelques problèmes à la jouabilité. La musique retro gothique façon Dracula des années 30 est sympathique mais manque néanmoins d’ambition.
Passés les freins lies à l’atrocité des exécutions, on commence par se concentrer sur le jeu et on finit par s’y laisser prendre. Que celui n’a jamais pris un plaisir sadique à faire mourir ses Sims lance la première pierre.