Après le Stellar-X5, Crosscall enrichit sa gamme Stellar avec le M6. Pensé pour les utilisateurs nomades qui exigent solidité sans sacrifier la finesse, ce milieu de gamme apporte-t-il suffisamment de fonctionnalités pour se démarquer et séduire un public que son aîné n’atteignait pas ?
Le packaging est dans la continuité de celui utilisé pour le Stellar-X5. La boite en carton recyclé reste entièrement noire mais est un peu plus compacte. Aucun visuel n’apparaît. Le logo Crosscall trône en surgravure au centre et le nom du téléphone s’affiche en bas, dans une police grise discrète.
L’intérieur contient le Crosscall Stellar-M6, un câble USB-C mâle/mâle, un guide de démarrage en plusieurs langues dont le français incluant la garantie, un X-Blocker, un extracteur de carte SIM et trois autocollants IMEI et un erratum sur les valeurs du débit d’absorption spécifique (DAS).
Avec 16,58 x 7,8 pour 1,23 cm d’épaisseur le design du M6 reste élégant. Pesant 239 g, le smartphone inspire confiance et tient parfaitement en main. Le revêtement antidérapant ne marque plus les traces de doigts. Certifié MIL-STD 810H et IP68, il résiste aux températures extrêmes et aux chutes jusqu’à 1,5 m.
Au format 19,5:9 avec une résolution 1560×720 px et un taux de rafraichissement de 60 Hz, l’écran LCD IPS du M6 reste lisible en plein soleil (450 cd/m²). Les doigts mouillés et les gants n’entravent pas son fonctionnement. Il conserve sa résistance aux chocs grâce au Gorilla Glass 5.
À l’arrière, le capteur principal de 50 Mpx et l’ultra grand-angle de 13 Mpx délivrent des clichés nets et correctement exposés, avec des couleurs naturelles. La caméra frontale de 8 Mpx se prête aux visioconférences, mais les autoportraits ne présentent pas leurs auteurs sous leurs meilleurs profils.
Le Stellar-M6 embarque un Snapdragon octo-core QCM4490 cadencé à maximum 2,4 GHz, associé à 6 Go de RAM. L’ensemble fait tourner Android 14 sans peine mais a puissance brute n’est pas au cœur du M6. Les applications gourmandes et les jeux 3D révèlent vite les limites du processeur.
En plus de ceux du volume et de l’allumage, la tranche droite accueille un bouton physique programmable qui par défaut sert de raccourci vers l’appareil photo. Un autre sur le dessus et un troisième sur le côté gauche sont aussi personnalisables. La configuration passe par les paramètres puis l’option Boutons.
Crosscall fournit 3 outils maison : X-Track, lecteur de codes-barres, X-Space, qui transforme le smartphone en bureau et X-Story, un éditeur qui assemble photos et vidéos en montages prêts à diffuser. X-Link le système aimanté permettant d’utiliser les accessoires Crosscall ne manque évidemment pas à l’appel.
Sur la tranche gauche, le tiroir SIM accepte que 2 cartes SIM ou une carte SIM et une SD. Les 128 Go de stockage internes peuvent ainsi être étendus. L’absence de prise jack est compensée par un haut-parleur puissant et la cache du port USB est toujours présent pour que le Stellar-M6 conserve sa certification IP68.
La batterie de 4500 mAh assure au smartphone une autonomie d’une journée et demie pour un usage mêlant appels, photos, consultation des réseaux sociaux. Compatible avec la charge rapide, moins de 2h en filaire sont nécessaires pour la remplir à 100%. Via le port USB type-C elle est capable de charge inversée.
Le Stellar M6 fait figure de déclinaison allégée du X5. Moins puissant, moins performant en photo et moins généreux en autonomie, il compense par un prix plus contenu. Malgré ces concessions, il reste robuste, endurant et suffisamment soigné pour séduire baroudeurs et professionnels.
Crosscall Stellar-M6
499,90 euros sur crosscall.com