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Lone Ranger : Naissance d’un héros [Critique]

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C’était la première fois, selon son patron, Jean-Francois Camilleri, qu’une avant première Disney France commençait en retard. Convié sur les Champs Elysées, c’est après plus d’une heure d’attente que j’ai pu assister à la présentation  de Lone Ranger : naissance d’un héros, en présence  de Jerry Bruckenheimer, le producteur surnommé Mr Blockbuster, Gore Verbinski  le réalisateur et Armie Hammer l’acteur incarnant le héros.

Pour nous faire patienter nous avions sur notre siège un sac de goodies contenant, l’affiche du film, une bouteille d’eau et un paquet de Too Good, une sorte de chips saveur BBQ. C’était vraiment une riche idée de nous fournir de l’eau car il faisait vraiment chaud dans la salle.

Déjà qu’en temps normal, je peste contre les personnes qui plongent bruyamment leurs mains dans leur paquet de pop corn en plein climax et font généreusement partager le délicieux son de leur mastication. Pour  Lone Ranger, j’étais cerné et j’ai pu en profiter pendant tout le long du film. Cela renforçait l’impression d’être dans une salle américaine, surtout avec ce parfum flottant et subtil de BBQ qui se répandait. Heureusement la bande son et la bonne acoustique de la salle ont réussi parfois à me faire évader.

Prévenu par email que nous ne pourrions pas  poser nos questions à l’équipe du film, c’est dans un mode très hollywoodien que l’équipe a été interviewé par notre interprète. D’ailleurs comme prévu, les réponses standard faites, l’équipe a quitté les lieux prestement et le film a pu commencer.

Dans ma prime jeunesse, the Lone Ranger s’appelait encore le cavalier solitaire et j’ai pu faire sa connaissance grâce à mon grand frère qui est un passionné de comics. En fait ce cowboy super héros, issu d’une série TV est très populaire aux Etats-Unis mais beaucoup moins en France.


Le porter sur grand écran n’a forcément pas le même impact en France. Cependant c’est évidemment un film à grand spectacle, familial avec une très bonne photo. Certains plans sont très ingénieux, d’autres invitent au voyage dans le grand ouest.

Alors que je m’attendais à voir un pirate des caraïbes chez les indiens, j’ai particulièrement aimé le flashbash sur l’histoire de Tonto, très poignante.
Le héros Lone Ranger échappe à certains stéréotypes américains auxquels on pouvait s’attendre même si le jeu d’acteur d’Amie Hammer manque un peu de relief en comparaison avec l’interprétation de Johnny Deep.

Les personnages féminins ne sont pas cantonnées à des rôles de potiches mais elles n’interviennent pas assez dans l’aventure.


Une bonne histoire c’est aussi un vrai méchant, et celui de Lone Ranger pour un film grand public est bien détestable. Avec un physique bien marqué, William Fichtner qui joue le rôle de Butch Cavendish est saisissant de cruauté cet de cynisme.

L’humour très présent tout au long du film est bon enfant. Ce Lone Ranger est donc un joli conte, divertissant avec de nombreux clins d’oeil aux classiques du western comme il était une fois dans l’ouest pour la musique et certains scènes, Little Big Man pour certaines répliques et pour quelques dollars de plus pour un objet en particulier. Saurez vous trouver lequel ?

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