Qui sommes nous vraiment, quand la civilisation s’efface et que la nature reprend légitiment ses droits ? La cité deviendra t elle un zoo où la loi des hommes cédera la place à la loi de la jungle ? Quand le seul mot d’ordre est la survie, que restera t il de l’humanité ?
Non rassurez vous ce ne sont pas les épreuves du bac de Philo (petite dédicace à mon neveu), mais plutôt le genre de réflexions que m’inspirent les jeux vidéos. Pour moi, ils nous invitent non seulement à aborder ces thèmes mais également, en quelque sorte, à les vivre. Peut être est ce pour mieux y répondre ensuite ou du moins pour nous y aider. Dans cette optique, j’ai trouvé très aboutie l’immersion dans le monde de The Last of Us durant sa soirée de présentation aux journalistes.
En premier lieu, l’attente pour accéder au showroom dans le froid et sous la pluie, nous préparait déjà à comprendre ce que c’est que le mode survie. En effet c’est le sujet principal du prochain titre du studio Naughty Dog.
L’accueil pour s’enregistrer et pour le vestiaire donnait aussi le la. Les charmantes hôtesses avaient mis leur peinture de guerre façon jeune Lara Croft. Difficile de ne pas succomber même pour des survivants. En gentleman façon Sly Cooper, j’ai bien entendu proposé mon aide pour le démaquillage.
Ce n’était donc pour moi pas la peine d’en rajouter. Cependant en cas de pénurie, les insectes représenteront surement la seule alternative viable pour les 9 milliards d’êtres humains à nourrir en 2050. J’ai préféré me rabattre sur la tarte tatin lyophilisée en tube.
Ensuite la décoration, très travaillée façon architecture végétale m’a impressionnée. J’ai véritablement eu la sensation que la nature avait envahi l’espace de la rue Deguerry à Paris. Cette coexistence de végétation et de haute technologie était vraiment réussie.
Comme en témoigne le cliché aussi bien artistique que technique que j’ai pu prendre des bornes de test, j’ai ainsi élégamment respecté l’embargo demandé par Playstation France sur les photos d’écran du jeu avant la sortie officielle.
Christophe Balestra le co président français de Naughty Dog nous a alors présenté dans les grandes lignes The Last of Us. Sur fond de fin de civilisation, d’infection due à des champignons nous vivrons le périple initiatique à travers les Etats-Unis de 2 survivants, Joël un adulte assez mur et Elie une jeune ado .
Malgré la fatigue due au décalage horaire Christophe qui vit en Californie, s’est saisi de la manette pour nous faire une petite démonstration. De son propre aveu, il n’a pas très bien joué mais quand même suffisamment pour me convaincre que the Last Of Us fera partie du top 5 des meilleurs jeux sortis sur PS3 cette année. D’ailleurs un test plus approfondi du jeu vous sera proposé prochainement sur le blog.
Des ateliers de survie animés par Christelle, gagnante de Koh Lanta 8 et Denis Tribaudeau (expert en survie), permettaient d’apprendre les rudiments de la vie en milieu hostile comme savoir faire un feu ou tirer à l’arc. Malheureusement à cause d’une trop longue file d’attente, je n’ai pu y participer.
En revanche autour du bar subtilement aménagé tendance écolo j’ai pu converser avec d’autres bloggeurs tous très pointu au passage, afin de recueillir leur avis. Ils sont unanimes et m’ont conforté dans mon jugement : cette nouvelle franchise est bien la digne héritière de son illustre prédécesseur la saga Uncharted. Plus mure, plus dure et laissant une grande part à l’émotion, certains testeurs, parait il, n’ont d’ailleurs pas pu retenir quelques larmes en y jouant.
Alors que la soirée touchait à sa fin, les hôtesses nous ont remist un sac style baroudeur contenant un mug en métal (idéal pour tenir durant les longues nuits blanches) et une canette en mousse afin de gérer le stress du à l’impatience de jouer à The Last of Us.
Cerise sur le gâteau et je tiens particulièrement à remercier Valentina pour sa gentillesse, j’étais tellement enthousiaste à propos de ce jeu et de la soirée que je suis carrément parti non pas dans mais avec le décor. Peut être que finalement c’est l’amour qui sauvera les hommes de leur propre auto destruction.
Silverword