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Vinyl trip visuel et musical dans les années 70

Quelles soient au niveau technique, scénaristique ou à propos des performances d’acteurs, les différences entre le Cinéma et les Séries s’amenuisent de plus en plus. J’en ai encore eu la démonstration en allant voir en avant-première la projection du pilote de Vinyl au Palais de Tokyo.
IMG_3012L’occasion était donnée à l’incontournable Phillipe Manoeuvre de revenir sur l’année 74 durant laquelle se déroule la série. Très riche musicalement, elle a vu l’apparition du mouvement Hip-hop, le premier concert des Ramones au CBCG de New York ou encore les premiers succès du groupe suédois ABBA.
Réalisée par Martin Scorcese et produit par Mick Jagger, Vinyl raconte l’histoire de Richie Finestra un producteur de musique des années 70. Pour éviter la faillite, il doit renouveler son label en cherchant de nouveaux talents. Bien entendu, cette obligation ne concerne pas seulement son travail.
Scorcese n’a décidément pas son pareil pour filmer New York. La photographie et les ralentis accompagnés du son rock des seventies sont hypnotiques. L’accoutrement des acteurs avec pantalons pattes d’eph, cols gigantesques et chaussures à semelles compensées constitue déjà un divertissement en soi.
L’ambiance de ces années de liberté sexuelle, d’esprit viril pour ne pas dire machiste et d’explosions d’autant de talents que de styles musicaux est retranscrit à la perfection. Les acteurs dans leurs rôles respectifs sont parfaitement crédibles notamment Bobby Cannavale qui cannibalise l’écran.
En réussissant à faire triper le spectateur sans qu’il ait à prendre de LSD ou autres substances illicites, il ne reste pour Vinyl qu’à relever le défi inhérent à toutes les séries d’exception. Parviendra-t-elle à maintenir un tel niveau d’excellence sur la longueur ? La réponse commence dès ce soir…

Vinyl sur OCS City 
Tous les lundis en US+24 et dans les offres Canal à partir du 15 février

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