Après la (triste) chute de THQ et le rachat de la licence par Deep Silver, on pouvait s’attendre à tout avec ce Saints Row 4. Mais après les différentes annonces sur le jeu, on a vite compris : SR4 suit son grand frère en proposant un jeu encore plus déjanté. Extraterrestres, supers pouvoirs, ce Saints Row 4 se présente comme un jeu open world où se défouler fait partie du game play. Alors, ça vaut le coup ? La réponse plus bas.
Vous êtes le président des États-Unis. Le jeu ne vas pas par 4 chemins, vous commencez en tant qu’homme le plus puissant du monde. Mais c’est sans compté sur l’apparition d’un alien venu pour envahir la Terre : Ziniak. À partir de là, tout par en sucette, les saints (et donc le gouvernement américain) et la plupart des habitants de la Terre se font capturer et leurs consciences injectés dans une simulation. Eh oui, on le remarque vite, ça s’inspire beaucoup de Matrix. Et pas que, le jeu est une véritable mine à clins d’œils ! Cela ça bien sur dans les dialogues jusqu’au game play lui même, et ça, c’est un gros plus !
Certaines missions transforment le jeu : infiltration et assassinat à la Métal Gear (les bruitages et le fameux carton sont de parties), combats horizontal en 8bits à la street of rage, ou encore des batailles à bord de Mécha. Le jeu permet vraiment se s’amuser sans vraiment se lasser par la répétition. Mais pour le reste, ça reste du open world classique avec un nombres conséquents de quêtes secondaires, la possibilité de voler voitures et autres motos ou hélicos pour satisfaire votre soif de destruction.
Les fights se basent sur les combats aux armes à feu humaine mais aussi aliens (mention fun pour les armes aliens) qui sont tous upgradable, mais aussi sur une panoplie de pouvoirs : super vitesse, boule de feu/glace, super coup de poing, lévitation, etc. Qui vous permettent vraiment d’ajuster votre stratégie … que dis-je ? C’est Saints Row ! On fonce dans le tas on tire on balance des boules de feu et on s’éclate !
Graphiquement le jeu est assez joli, on est très proche du troisième opus. Mais par contre, on ne peut que remarquer l’omniprésence de l’aliasing qui avec certains mouvement de caméras, transforme tout en escalier. Les animations de certains personnages manquent un peu de travail, mais c’est vite oublié avec les jolies explosions que l’on provoque. On regrettera juste que la plupart du jeu se déroule la nuit, un peu de lumière naturel n’aurait pas été de trop. Le doublage français n’est pas mauvais et la qualité musicale des radios (que l’on peut écouter n’importe quand) nous mettent dans l’ambiance (quoi de mieux qu’écouter du reggae pendant qu’on explose tout *_*) !
Le jeu ne possède pas de mode multijoueur mais SR4 est jouable en co-op (en ligne ou en reliant deux consoles, pour dix fois plus de fun). Mais ne vous inquiétez pas, niveau durée de vie il y a de quoi faire. Comptez environ 10h uniquement pour la trame principale. Pour le reste de nombreuses quêtes secondaires et défis sont à réaliser. Enfin, on peut même prendre un hélico de combat et s’amuser, durant des heures, à tout détruire, juste pour le fun, comme ça, car c’est Saints Row.
Malgré quelques critiques (changement d’éditeur, apparition de supers-pouvoirs, scénario trop décalé), le jeu a fait un excellent démarrage. Avec plus d’un million de jeu vendu en une semaine, Saints Row 4 ne laisse personne indifférent et propose un jeu bien fun, ce qui le positionne bien loin d’un simple GTA en proposant une véritable alternative.
–> 16/20