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Puppeteer sur PS3 [Test]

L’hiver approche, les rues s’illuminent, les vitrines sont décorées. Comme chaque année la magie de Noel va opérer. C’est en me retrouvant comme hypnotisé par le ballet de marionnettes s’activant derrière la vitrine d’un grand magasin parisien que j’ai fait le rapprochement avec Puppeteer. Ce jeu développé par Japan Studio la filiale japonaise de Sony Computer Entertainment m’avait fait le même effet lors de sa présentation à l’E3 avec Rain du même studio.

En commençant par l’ouverture d’un rideau de théâtre de marionnette et par il était une fois, le ton est clairement donné. L’aventure que vous allez vivre est à destination des enfants petits et grands. Comme dans tous les contes, l’histoire comporte un coté sombre car Kutaro le petit garçon que vous incarnez est mort.

Son âme dérobée par le roi tyran, l’impitoyable Nounours a été transférée dans un pantin de bois afin de le servir et le défendre à jamais. Comme si ça ne suffisait pas, Katuro a été décapité par cet usurpateur du royaume de la lune et la tête de notre héros repose désormais dans la panse du roi Ours.

Assisté par Ying yang le chat volant de la sorcière, que l’on pilote et que l’on utilise pour fouiller les recoins du château, Katuro part en quête de Calibrus la paire de ciseaux magique.  Convoitée par la sorcière et détenus par Nounours,  ils lui permettront retrouver son âme et de rentrer chez lui. C’est du moins le marché que lui propose la sorcière. Muni de Calibrus, il devra, in fine, affronter les 12 généraux du Roi Ours afin de récupérer les fragments de Pierre de Lune qu’ils détiennent et ainsi restaurer le pouvoir de la déesse de la Lune.

Pupetteer est donc un jeu de plateforme plutôt classique dans le fond mais disposant d’une telle originalité dans les décors et au niveau de l’ambiance. On a vraiment l’impression de se retrouver devant le théâtre magique de guignol. C’est une sorte de croisement entre l’étrange noël de Mr Jack et de Little big planet.

Chaque différente scène offre un véritable festival de couleur et de sons, les musiques s’accordent bien en fonction des situations et sont agréables à écouter. L’histoire est parfois ponctuée de clips très second degré qui tendent plus vers le style Shrek que Disney.


Les changements de décors donnent l’impression d’être l’oeuvre d’une machinerie mécanique impressionnante avec tout un lot de bruit de rouages et de divers crics. La voix off comme dans les contes dans les films où à la télévision est très bien interprétée. Ses commentaires sont assez drôles et résument toujours assez bien la situation.

Au fur et a mesure que Kutaro progresse dans l’histoire, il acquiert des pouvoirs qui font varier le gameplay. Alors que les têtes, que Katuro peut a tout moment interchanger, ne servent finalement qu’à débloquer des niveaux cachés, d’autres objets à récupérer dans l’aventure seront très utiles pour sa progression.


Par exemple en récupérant un bouclier, il peut se protéger des attaques des ses ennemis et grâce au parchemin magique il envoie des bombes tel un  ninja. Des personnages secondaires comme le chat Ying Yang ou Picarina la petite princesse peuvent être pilotés par un deuxième joueur mais leur impact sur le déroulement du jeu n’est pas prépondérant.

L’aventure se joue en 7 actes, chaque acte étant composé de 3 chapitres ce qui laisse augurer une bonne quinzaine d’heures de jeu. On peut rejouer n’importe quel chapitre afin d’y rechercher les bonus qui n’ont pas été débloqués au premier essai. Il est malheureusement impossible dans les options de régler la difficulté. J’ai vraiment trouvé certains niveaux un peu trop facile à passer.

Avec Puppeteer, c’est un plaisir de retrouver son âme d’enfant, de s’émerveiller à découvrir un monde à la fois imaginaire et poétique. Certes tout cela a un coté très syndrome de Peter Pan mais cette période y est tellement propice. Dans le même état d’esprit il me tarde de mettre la main sur Tearaway pour PS Vita en espérant que le père Noel lit Roxarmy.

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