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Dead Island Riptide [Test]

Le gamer, amateur de survival horror est particulièrement pointilleux question terminologie. Un petit préambule à ce sujet me parait donc nécessaire. Alors Zombies ou Infectés ?

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Si l’on se préoccupe uniquement de la vitesse de déplacement, vous commencerez donc l’aventure Dead Island face à des ennemis un peu mollassons que l’on peut qualifier de zombies. Lorsque vous augmenterez vos points XP au fil de l’histoire, vous devrez faire face à des adversaires bien plus rapides qui vous chargeront tel un taureau espagnol pendant les férias de Pampelune. On parlera alors d’infectés.

Maintenant que nous nous sommes mis d’accord sur le nom de nos chers amis, le test du jeu va pouvoir commencer. Dead Island Riptide est le second opus de la série Dead Island sorti en 2011. Pour les joueurs, qui comme moi n’ont pas joué au premier épisode, un petit récap’ vous sera fait lors de la cinématique d’intro du jeu. L’immersion n’en sera que plus rapide dans l’univers de cette île balnéaire paradisiaque. Vous aurez le choix entre cinq personnages. Chacun est doté de différentes compétences :

  • En survie,
  • Dans le maniement des armes
  • En combat rapproché.

Pas de sexisme, les personnages sont aussi bien masculins que féminins et pas des moins guerrières pour ces dernières.

Alors que vous êtes presque sorti de cette île infernale, vous atterrissez avec votre hélicoptère de secours sur un bateau de l’armée. C’est alors que l’homme d’affaire au dessus des lois et de l’armée Mr Serpo voudra se servir de vous comme cobaye afin de trouver la source de votre immunité face à  cette menace biologique. Son plan ne se passant pas vraiment comme prévu, le bateau se retrouve  avec des membres d’équipage infectés. Résultat après une collision en mer avec des rochers,  vous vous retrouvez échoué sur l’ile que vous veniez de quitter, ce n’est vraiment pas de bol quand même.

Ne comptant que sur vous même, votre courage et les différents objets collectés pendant votre visite sur ce site touristique anciennement idyllique, vous devrez naviguer de missions en missions à travers l’île, pour sauver plusieurs camarades dispersés et ainsi les réunir dans des lieux plus ou moins sûrs. Pratiquement après chaque installation dans vos nouveaux locaux, vous subirez des hordes d’attaques ennemies qui  à coup sûr de fragiliseront vos fortifications fraichement installées. Vos premières lignes passées, les infectés / zombies s’attaqueront à vos camarades. Alors ne négligez pas leurs protections, elles vous seront bien utiles par la suite.

Les débuts sont difficiles, vous devrez réparer et trouver très régulièrement de nouvelles armes. Les objets et armes collectés vous serviront de monnaie d’échange avec d’autres survivants mais aussi avec un système d’amélioration à la « DEAD RISING ». Vous pourrez modifier vos armes standards en de véritables objets de mort barbares. C’est particulièrement jouissif de transformer une simple batte de baseball en bois en une batte cloutée, avec des flammes ou bien encore une grande lame façon « MACHETE », agrémentée de batteries qui occasionneront de véritables chocs électriques à vos adversaires avides de chairs humaines.

En combattant au corps à corps, se remplit une jauge de « Rage ». Vous vous retrouverez muni d’un bâton avec lequel vous deviendrez pratiquement invincible. Bien utile face à cinq ou six choses démembrées qui vous tomberont dessus lors d’une petite visite dominicale en forêt infestée, cette rage ne remet elle pas en question  notre soit disant  immunité ?

Pour le mode multi ou plutôt coopération il est inutile de quitter votre campagne. Vous êtes averti qu’un ou plusieurs joueurs sont dans la même zone que vous et vous pouvez à votre guise décider si vous allez avoir besoin de quelqu’un (jusqu’à 4 perso supplémentaires) pour vous aider à finir la quête commune. Si vous ne fermez pas votre accès à votre partie les autres joueurs pourront aussi vous rejoindre.

L’histoire est bien scénarisée et l’on ne s’ennuie pas du tout. Même dans les moments où l’on doit traverser l’île de part et d’autres, on peut sentir l’angoisse monter au fur et a mesure de l’histoire. L’impression que sa vie est en danger règne à chaque coin de l’île par exemple quand autour de soi, des cris effrayants traversent la jungle . Le seul point négatif selon moi est l’appui nécessaire et excessif de la touche de la manette pour ramasser, ouvrir des paquets ou interagir avec l’environnement. Le plat de mon pouce en a porté les stigmates pendant un certain temps.

Les graphismes sont plus que corrects et l’évolution de la difficulté est bien dosée tout au long de l’histoire. Preuve absolue que l’ambiance du jeu est bien prenante,  je me suis vu carrément sursauter en poussant un cri d’effroi à cause d’un ennemi qui me sautait dessus alors que je visitai bien tranquillement un bungalow abandonné sur la plage. Depuis « Resident Evil » et plus récemment « Left 4 Dead » ça ne m’était plus arrivé.


Dead Island est donc à déguster sans modération pour  les fans de mangeurs de viande fraîche. Ils seront parfaitement préparés à une éventuelle invasion qui surviendrait lors d’un voyage de noce en « Club » de vacances dans une contrée paradisiaque. Il est disponible sur PS3, Xbox 360 pour une quarantaine d’euros.  Une trentaine d’euros supplémentaires est nécessaire  pour avoir droit à la version collector. Malgré la polémique occasionnée, je n’ai pas été particulièrement choqué par son contenu et vous ?

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