Surtout que Ratchet et Clank, ce ne sont pas n’importe qui ? L’équivalent de Tintin et Milou dans la bd, Arnold et Willy pour les séries ou Maitre Yoda et Luke Skywalker dans Star Wars (épisode 5 je préfère préciser), bref des incontournables.
Les fanboys de Nintendo rétorqueront que Mario et Luigi étaient les précurseurs, les disciples d’un célèbre présentateur d’une émission de rétrogaming remonteront jusqu’au mythique Crafton & Xunk sur CPC et les experts des jeux Sony préciseront que Jak et Daxter étaient sortis un an avant mais ne boudons pas notre plaisir ce duo là fait bien partie du top 10 des duos les plus célèbres du jeu video des ces 10 derniers années. Merci de mettre les 9 autres en commentaires ;-)
Car oui chers lecteurs vous avez bien lu, 10 ans, un décennie , 1 siècle quasiment en matière de jeu video ( je multiplie le temps par 10 par rapport à la vie normale, vous avez l’impression de jouer 1 heure le soir et quand vous avez fini c’est déjà le matin), 1 décade s’est donc écoulée depuis la sortie en 2002 du premier épisode de Ratchet et Clank sur playstation 2, suivront l’épisode 2 en 2003 et le 3 en 2004.
Pour vous replonger dans le contexte, nous sommes à l’époque où le jeu de plateforme 3D a le vent en poupe, Naughty Dog et Insomniac Games occupent la scène avec des titres comme Crash Bandicoot, Jak et Daxter pour le premier et la série des Spyro pour le second. Ce n’est pas pour autant la guerre des titres, tout se déroule dans une ambiance bon enfant puisque de nombreux clins d’oeil, apparitions et autres oeufs de pâques sont faits d’un jeu à l’autre.
Après avoir inséré le disque , une interface nous propose de choisir entre les 3 épisodes. Il est un peu dommage qu’une fois l’épisode choisi , il faut quitter le jeu pour en choisir un autre.Il n’y a pas de retour à l’interface de navigation des épisodes. Par conséquent une découverte linéaire des épisodes semble être privilégiée.
Dans les 3 épisodes, on retrouve les graphismes de la version initiale, bien entendu rehaussés, HD oblige par un lissage des textures, fini l’aliasing. La prise en main reste intuitive et rapide. Le gameplay est toujours aussi plaisant même si une gestion plus paramétrable de la caméra aurait été la bienvenue. Les cinématiques sont certes datées mais compensées par un humour bien présent et toujours aussi efficace.
Le premier épisode, plante le décor et nous présente les protagonistes, Ratchet le dernier des Lombax et Clank un ingénieux petit robot. Il sera plutôt question de récupérer, des armes pour attaquer les ennemis et des gadgets pour franchir des obstacles.
Le second épisode débute dans l’espace, l’objectif étant de voyager de planète en planète pour voler à la rescousse de ceux qui ont besoin d’aide. Ces aventures sont prétextes à varier les styles de jeu. Vous pourrez par exemple piloter un vaisseau pour une séance de shoot em up ou encore effectuer des courses endiablées.
Le troisième épisode offre la possibilité de jouer en ligne ou encore un mode multi joueur déjà présent à l’époque avec l’écran splitté.
A vous les affrontements en arène comme le mode siège objectif détruire le générateur de la base de l’adversaire, les death match où il faut éliminer le plus d’ennemis possible et autre capture de drapeau où tous les coups sont permis avec encore plus de gadgets et d’armes que vous pourrez d’ailleurs combiner.
Que vous soyez nostalgeek ou pas, cette compilation ne vous décevra pas. Vous mettez la main sur un bon pan de l’histoire video ludique au prix d’un seul jeu avec une durée de vie triple et les canons « sociaux » des jeux actuels à savoir les modes multijoueurs et jeu en ligne. Pour reprendre l’expression d’un déjanté mais fort sympathique explorateur de l’histoire du jeu video : chers amis du 21ème siècle, foncez c’est une véritable pépite que ce Classics HD : the Ratchet & Clank Trilogy.
Pour être tout à fait complet, sachez que cette version HD est compatible avec le mode 3D stéréoscopique mais ne disposant malheureusement pas de TV 3D, je ne pourrais pas vous donnez mes impressions. Tonton Sony si tu me lis …
Si on m’avait dit qu’un jour viendrait où Rétro GameOne me servirait de source d’inspiration…