Halala, Catherine, jeu qui a fait coulé beaucoup d’encres… Jeu avec une jaquette qui laisse présager des bons moments en compagnie des protagonistes, le logo 18 alimentant les fantasmes… et bien … Nan ! Oubliez tout ce que vous croyez ! Catherine est un ‘simple’ jeu de réflexion/puzzle-game, c’est surtout son scénario qui lui tourne autour de la vie de couple de notre ami Vincent…
Le scénario, comme dit plus haut, tourne autour de la vie de couple de Vincent Brook. Un trentenaire qui a une relation avec Katherine sans grande évolution. Mais un jour, après une bonne cuite, il rencontre Catherine (la demoiselle ci-dessus) et sans même sans rendre compte, il se réveille avec cette dernière à ces côtés choses et il tente bien évidemment de cacher cette liaison à sa véritable petite amie Katherine. Mais ce n’est pas tout, ha nan, notre Vincent comme bien d’autres hommes, est frappé par une terrible malédiction : chaque nuit il se retrouve dans le même cauchemar que d’autres hommes (transformés en mouton) où il se bat pour vivre. Quoi vous ne le saviez pas ? Si on tombe et on meurt dans notre rêve, on ne se réveillera jamais !
Le jeu se divise en trois étapes qui s’alternent tout au long : séquence animé, le bar et le cauchemar. La séquence animée est un peu une cinématique. Elle ne dure pas très longtemps mais elles sont d’une excellente réalisation dans le style manga/anime. Elles sont surtout là pour faire avancer l’intrigue et elles ne sont évidemment pas jouable. Ensuite nous avons le Stray Sheep, un bar où vous passerez un petit moment quand même. Au bar vous pourrez approfondir et développer l’histoire des différents protagonistes. Vous recevrez aussi des emails, jouer à Rapunzel (le jeu arcade qui reprend le principe des cubes) et boire un coup, ce qui s’avère important car plus vous serez …. pompette et plus vous serez rapide lors de vos terribles cauchemars.
Et enfin les Nightmare, les cauchemars dans notre belle langue. C’est là où vous jouerez vraiment, là où vous allez passer le plus clair de votre temps. Lors de ces phases de jeu le principe est très simple : grimper le plus haut possible. Dit comme ça c’est simple, mais une fois manette en main, ça se corse. Vous êtes sur des cubes et à vous de les placer comme il faut afin de grimper encore et toujours. Histoire de corser le jeu, vous aurez différents types de cubes : fragiles (qui se détruisent après avoir marché dessus), gelé (où vous glissez), piégé (qui vous tue), et j’en passe.
Les graphismes du jeu sont très correct et ressemble aux cinématiques/animes du jeu. Mais malheureusement on peut compter quelques ralentissements à certains moments lorsque l’animation s’accentue. Le jeu est entièrement doublé en anglais et sous titré français. Comme d’habitude, la VO est absente ce qui est quand même bien dommage. Les musiques se laissent entendre, elles s’accompagnent parfaitement avec l’univers du jeu.
La durée de vie du jeu est raisonnable. Un conseil, commencez directement en difficile pour pimenter un peu le jeu. En ne passant aucun dialogue, aucune cinématique et en ayant recommencé certains niveaux une vingtaine de fois (surtout face à certains boss), j’ai mis ~14h pour en venir à bout. Mais les différents modes de jeu, le co-op et les différentes fins possibles, offrent une très bonne rejouabilité au titre.
Mais au final est-ce que Catherine plaira à tout le monde ? J’en doute… De mon côté, ce Catherine est vraiment un coup de coeur. Mais j’essaie de me mettre à la place d’autrui, car à part son scénario déjanté, le côté puzzle game ne plaira pas forcément à tout le monde. Un conseil tester le jeu avant de vous lancer dans l’aventure !
—> 16/20
Bon je vais quand même poser la question : vous au fond, Catherine ou Katherine ?