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Hercule [Critique]

Le péplum est un genre qui m’a toujours fasciné. De retour sur les écrans (300 : La naissance d’un Empire, Noé, Gods of Egypt), certaines anciennes productions sont toujours inégalées. L’idée de revoir la série des Macistes, le Choc des Titans avec son célèbre lâcher de Kraken ou encore Jason et les Argonautes, cultissime  grâce  aux animations de Ray Harryhausen m’enthousiasme toujours autant.

Dans ce dernier film, parmi les compagnons de Jason figurait déjà un certain Hercule. J’ai toujours regretté qu’il doive au cours de l’aventure quitter ses camarades pour exécuter ses 12 travaux sans que l’on puisse le suivre. Le film aurait été trop long.

Dans Jason et les Argonautes, Jason doit laisser Hercule à ses travaux

A l’avant-première du film Hercule interprété par Dwayne Johnson, la vision par Brett Ratner du mythe est particulièrement originale même si elle ne correspondait pas du tout à l’idée que je m’en faisais.

On retrouve bien un groupe d’aventuriers mais cette fois ci il est mené par Hercule et l’histoire ne tourne pas du tout autour de l’accomplissement des 12 travaux bien que certains soient représentés dans des flashbacks très explicatifs.
Ainsi la fille du roi de Thrace propose son poids en or à Hercule pour mettre fin aux conflits menés par un leader séditieux qui terrorise la population avec son armée de centaures. Nos héros entreprennent alors de former l’armée du roi aux arts de la guerre.
Si on retrouve dans ce Hercule une certaine similitude avec les 7 mercenaires, lui-même inspiré des 7 samouraïs d’Akira Kurusawa, il comprend également des composants des grands classiques du film d’aventure et de certains RPG. Dans cet univers mythologique, certains plans m’ont aussi parfois fait penser à God of War Ascension.

La communauté d’Hercule se compose donc :

Alors que le titre français est Hercule, j’ai noté que la version américaine s’intitule Hercules. J’aime à penser que cette subtile différence symbolise le groupe qui constitue la légende. Malgré quelques incohérences scénaristiques vers la fin du film, cette itération d’Hercule est une réussite.

Dwayne Johnson porte le film avec aisance surtout qu’à l’identique d’Hercule il est épaulé par un très bon casting. Plus subtil qu’il n’y parait, Brett Ratner réussit après un X – Men l’affrontement final mitigé un énergique et divertissant péplum. Merci à Paramount et @TCrawlers pour les goodies qui à défaut de me rendre aussi fort qu’Hercule, m’appellent à de bonnes et sportives résolutions pour cette rentrée.

Hercule de Brett Ratner
Sortie le 27 Août 2014

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