Le péplum est un genre qui m’a toujours fasciné. De retour sur les écrans (300 : La naissance d’un Empire, Noé, Gods of Egypt), certaines anciennes productions sont toujours inégalées. L’idée de revoir la série des Macistes, le Choc des Titans avec son célèbre lâcher de Kraken ou encore Jason et les Argonautes, cultissime grâce aux animations de Ray Harryhausen m’enthousiasme toujours autant.

A l’avant-première du film Hercule interprété par Dwayne Johnson, la vision par Brett Ratner du mythe est particulièrement originale même si elle ne correspondait pas du tout à l’idée que je m’en faisais.
On retrouve bien un groupe d’aventuriers mais cette fois ci il est mené par Hercule et l’histoire ne tourne pas du tout autour de l’accomplissement des 12 travaux bien que certains soient représentés dans des flashbacks très explicatifs.
La communauté d’Hercule se compose donc :
- d’Amphiaraos un devin joué par Ian McShane qui connait l’heure de sa mort,
- d’un fidèle berzerker nommé Tydée qui ne parle jamais,
- d’Atlante, une version féminine très athlétique de Legolas,
- d’Autolyses spécialiste des armes de jet, joué par Rufus Sewell le premier rôle dans Dark City,
- de Iolaos un poète, conteur, neveu d’Hercule.
Alors que le titre français est Hercule, j’ai noté que la version américaine s’intitule Hercules. J’aime à penser que cette subtile différence symbolise le groupe qui constitue la légende. Malgré quelques incohérences scénaristiques vers la fin du film, cette itération d’Hercule est une réussite.
Dwayne Johnson porte le film avec aisance surtout qu’à l’identique d’Hercule il est épaulé par un très bon casting. Plus subtil qu’il n’y parait, Brett Ratner réussit après un X – Men l’affrontement final mitigé un énergique et divertissant péplum. Merci à Paramount et @TCrawlers pour les goodies qui à défaut de me rendre aussi fort qu’Hercule, m’appellent à de bonnes et sportives résolutions pour cette rentrée.
Hercule de Brett Ratner
Sortie le 27 Août 2014