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Critique de Dune, après Philip K. Dick, Herbert vu par Villeneuve

Scénario :

Nous sommes en l’an 10191, les factions Harkonnen et Atréides se disputent la substance la plus convoitée de l’univers : l’épice.

L’épice permet de prolonger la vie, étend le champ de conscience, permet les voyages spatiaux mais aussi de voyager dans l’univers sans se déplacer.

Celle-ci n’est cependant produite que sur une seule planète, Arrakis aussi appelée Dune et peuplée par ses habitants du désert : les Fremens.

Et c’est ainsi que débute le film, la faction Harkonnen est sommée de quitter la planète Dune sur ordre de l’empereur Shaddam IV afin de laisser la place aux Atréides.

À travers le film, nous suivrons principalement Paul Atréides, fils du duc Leto Atréides, jeune prince insouciant mais au destin immense.

Après avoir donc pris place sur le trône d’Arrakis, le duc Leto entreprend de continuer la collecte d’épice dans le désert de Dune, repaire des vers de sable, afin de la revendre à d’autres peuples.

À partir de là, le conflit avec les Harkonnens commence, les trahisons arrivent et les destins s’enchaînent pour tous les personnages de la faction Atréides.

Je n’irai pas plus loin dans l’histoire, vous laissant découvrir ce superbe film signé Denis Villeneuve et inspiré du roman de Frank Herbert.

Image :

Pour les personnes ayant vu l’adaptation de Dune par David Lynch en 1984, nous sommes presque 40 ans plus tard, la technologie ayant grandement évoluée, le film a pris une toute autre ampleur.

Fini les images incrustées sur des plans fixes, les effets de quadrilatères sur les corps humains (comprendront ceux qui ont vu le film) et autres effets d’époque. Ici tous les effets spéciaux, les décors dans l’espace et vaisseaux sont réalisés en images de synthèse pour un résultat du plus bel effet.

Chaque vaisseau a son lot de détails, les plans sur l’environnement sont magnifiques et le film ne fait que s’embellir dans sa noirceur afin de plaire au spectateur.

La séance à laquelle j’ai assistée bénéficiait de l’image Dolby Vision et de la 3D pour une expérience immersive plus que réussie, un régal pour les yeux tout au long des 2H35 de film.

Son :

À la bande originale du film : Hans Zimmer, doublé du son Dolby Atmos lors de la séance, mes oreilles s’en souviennent encore. Un peu trop même, le son était beaucoup trop fort dans la salle par moments et les sièges en tremblaient.

Malgré ce point négatif, la bande originale est captivante, les scènes n’en sont que renforcées dans leur puissance et celles-ci prennent vie. Tout est fait pour que le spectateur profite d’une immersion complète. Une fois de plus, Hans Zimmer nous régale d’un chef d’oeuvre musical supplémentaire qui vient s’ajouter à ses nombreuses bandes originales hors du commun.

Mise en scène :

Casting trois étoiles sur ce film avec notamment Oscar Isaac, Josh Brolin, Jason Momoa, Dave Bautista, Rebecca Ferguson et Javier Bardem pour ne citer qu’eux.

Les scènes sont parfaitement jouées et on ne rentre pas dans l’excès comme dans le film de David Lynch, chacun et chacune joue son rôle à la perfection et nous offre un film d’une excellente qualité.

Les scènes avec les Atréides reflètent la vie et la prospérité tandis que les Harkonnens ne montrent que l’oppression et la mort.

Note :

Avec un départ sans fausse note et un film qui se laisse regarder sans trop de longueur, Denis Villeneuve a su comment apprivoiser les fans de la licence Dune avec un premier film riche en détails et plutôt fidèle à l’oeuvre de Frank Herbert. Celui-ci sera nettement apprécié par les fans de space opéras et plaira même au néophyte de science-fiction. Si vous ne savez pas quoi faire ce week-end, les salles obscures vous attendent.
Dune
Sortie en salle le 15 septembre 2021

Cette critique a été écrite par Isaac Dash

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