Vous qui croyez avoir tout vu, vous qui croyez avoir tout lu, vous qui croyez avoir élaboré le meilleur Top 10 des mangas, je vous arrête de suite, ceux qui n’ont pas lu Berserk, ne peuvent comprendre.
Berserk est un monde fou, un monde imaginé par un auteur lui aussi fou, un auteur psychopathe. Rare sont les mangas ou le héros devient le méchant, ou le meilleur ami devient le pire ennemi. Le monde de Berserk est un monde à part, un monde mêlant fantasy et horreur, un monde mêlant la religion, les monstres, les sorcières, un monde de haine et violence.
Le manga est découpé en trois parties, lors des trois premiers tomes, nous suivons Guts, un homme solitaire accompagné d’un petit elfe tuant des sortes de gigantesques monstres, en semant le bazar sur son passage. Le début est pratiquement incompréhensible, l’histoire ne veut rien dire, au final, on est perdu.
La seconde partie n’est peut-être pas la plus intéressante, mais c’est la plus importante, elle s’étale sur 10 tomes, du tome 4 au tome 14. Cette seconde partie retrace la vie de Guts de sa naissance (un petit peu bizarre), jusqu’au début du manga lorsqu’il est adulte. Nous découvrirons un Guts enfant, mais déjà tueur, un Guts qui a vécu dans le sang, qui a été élevé en tant que mercenaire par son « père » adoptif, jusqu’à sa rencontre avec Griffith, chef de la Troupe du Faucon, une troupe mercenaire qui est réputé pour ses exploits. Guts restera longtemps dans cette troupe mercenaire, il sera chef de la troupe de choc (comme dans Star Wars).
Plus il continua son chemin, plus il rencontrera d’ami et d’ennemi qui l’aideront dans sa quête. Il sera épaulé d’une sorcière, d’une noble, d’un vassaux, d’un enfant qui, en étant aidé par les êtres élémentaires, aideront Guts a repousser l’assaut des fantômes qui sont attirés par la marque de sacrifice.
Berserk est un monde atroce, un monde rempli de haine, de violence, de sang, ou le mot « justice » n’a aucun sens, monde dévasté par la peur de la papauté. Remplis de sang, de viol, de meurtre, ce manga est bien entendu réservé à un public adulte. Plus on suit l’histoire, plus on regarde ses horreurs, torture, violence, on se demande si l’auteur n’est pas psychopathe, mais même à la fin du tome 32, le scénario reste en béton, l’auteur sait où il va, l’univers de Berserk est tout simplement incroyable, l’amour, la haine, la peur, l’humour, tout est réunis pour faire passer d’excellents moment. Vous l’aurez compris, Berserk est un manga que je conseille vivement à tout le monde, tant par son univers, son histoire ou même ses personnages !
PS: j’ai essayé de raconter l’histoire sans la raconter, j’espère que je n’ai pas trop spoiler, j’ai fait exprès d’en dire peu sur la troisième partie car, ça se savoure, ça ne se raconte pas !