Sharknado The 4th Awakens sur Syfy

L’été accroit souvent l’envie de se détendre devant un film sans trop se prendre la tête. Dans ce registre Sharknado la franchise Syfy la plus vue dans le monde excelle. Dès le 4 juillet, le 4ème volet de la saga arrive sur les écrans de la chaine qui va au dela de l’imagination.
Elle ma convié à le voir en exclusivité avant les US dans une ambiance décontractée. Heureusement il ne pleuvait que des requins en mousse. De son titre The 4th Awakens à son introduction en passant par son affiche, des pastiches de Star Wars comme bien d’autres essaimeront cet épisode.
Les tornades composées de requins ne sont plus qu’un mauvais souvenir depuis qu’Aston Reynold a mis au point un système qui les dissipe. La vie de Fin héros des épisodes précédents a donc repris son cours. Etabli dans un ranch au Kansas, il se rend à Las Vegas pour retrouver son fils et sa future belle fille.
Une tempête de sable résistant à toute dispersion se dirige alors droit vers l’hôtel aquarium que Reynold vient justement de faire construire dans la fabuleuse ville des casinos. Symbole de son triomphe, le complexe contient à tous les étages une multitude de requins. Fin va devoir reprendre du service.
Il est toujours plaisant de retrouver Ian Ziering, dans son rôle de sauveur de l’humanité, Tara Reid dont les nouveaux atouts ne laisseront pas insensibles certains geeks ainsi que David Hasselhoff en père de Fin même s’il est un peu en retrait par rapport à l’épisode 3.

Sur un modèle bien américain la famille Sharknado s’agrandit avec l’arrivée d’une nouvelle vague qui a de qui tenir. Ce passage de relais est prétexte à des situations toujours plus décalées, un comique de répétions, des caméos et des références cinématographiques bien transgénérationelles.
Elles vont du sabre laser de Star Wars aux briques jaunes du magicien d’Oz sans oublier l’exosquelette d’Aliens le retour. Quand aux appartitions surprises, elles sont tout aussi eclectiques avec des personnalités pas toujours connu du public hexagonal comme certains youtubeurs.
Durant leurs séances de travail, les scénaristes de Sharknado The 4th Awakens ont surement un peu trop forcé sur le café. Si l’histoire est plus déconstruite que précedemment, le film d’Anthony C. Ferrante a toujours le mérite de ne pas se prendre au sérieux.
Le réalisateur n’a pas hésité à tourner en dérision les propres codes de la saga comme l’incontournable tronçonneuse. Saluons enfin l’initiative de Syfy qui pour l’occasion propose aux gameurs d’affronter en ligne un sharknado numérique avec en musique de fond la bande son du film.
Enième clin d’œil, The Ballad of Sharnado aux accents très pop rock américain est interprété par Quint du nom du personnage joué par Robert Shaw dans les dents de la mer. Pourrez vous éliminer suffisament de requins afin de découvrir quel invité surprise viendra vous rejoindre ? Go go gogo Sharknado.