Quelques mois après la sortie de la phablette milieu de gamme de Honor (dont vous pouvez retrouver mon test  : Prise en main du Honor 4X), Honor a annoncé il y a quelques semaines, et en grande pompe (lire : Lancement à Londres du Honor 7 [Compte Rendu]) sont dernier né : le Honor 7, dont voici sa fiche technique.

Dès la prise en main du téléphone, on le sent et on le voit, les matériaux utilisés sont nobles. Exit le plastique des habituels milieu de gamme et bienvenue à l’aluminium, dans une coque unibody qui ressemble très fortement aux grands frères du Honor (niveau originalité, il y a mieux). Mais qui dit aluminium dit forcément pas d’accès facile à la batterie.

Esthétiquement le téléphone est très joli, mais il laisse quand même une très grosse impression de déjà vu, notamment avec les Huawei  Mate 7 ou Mate S. Honor a décidé d’implémenter un lecteur d’emprunte digital au dos de l’appareil. Le déverrouillage devient donc très pratique en main, mais lorsqu’il est posé sur une table, cela devient impossible d’utiliser son empreinte sans avoir à prendre en main le téléphone. Dans tous les cas un code pin est demandé si vous êtes dans l’incapacité d’utiliser votre doigt. Et parlons un peu de ce lecteur, qui est tout simplement parfait. Très rapide (même plus qu’un Galaxy S6 ou iPhone 6), très précis, le téléphone se déverrouille instantanément et ce que l’écran soit allumé ou en veille. De plus lorsque vous naviguez, un simple effleurement de haut en bas sur le lecteur d’empreinte, fera abaisser le rideau de notification.

Le Honor 7 de démarque des autres concurrents par quelques ajouts bien sympathique. Le premier et pas des moindres est l’ajout d’un « bouton intelligent » sur la tranche gauche du téléphone. Ce n’est pas la première fois que le principe d’une touche physique supplémentaire est ajouté (on se rappelle le projet kickstater Pressy), mais contrairement à ce qui existe sur le marché, votre prise jack reste libre. Cette touche peut-être configuré suivant trois actions différentes : simple pression, double pression et pression longue.

La deuxième nouveauté un peu exotique est l’ajout d’un flash led sur le front de l’appareil. Moins puissant que le flash arrière, il reste néanmoins un petit appoint pour les selfies réalisés en basse luminosité. Exemple avec ce selfie crâne. Mention pour le mode time laps qui permet de réaliser des petites vidéos assez sympa (si on arrive à tenir le bras tendu sans trop bouger… perche à selfie où es-tu ?!).

Tant qu’on est sur la partie photo, un petit mot sur l’APN arrière. Le Honor 7 est équipé d’un capteur de chez Sony, le IMX 230 avec une ouverture f/2.0. Le résultat de la plupart des photos est vraiment impressionnant pour un milieu de gamme. Que ce soit en basse mais surtout en haute luminosité. Le logiciel photo est simple d’utilisation proposant plusieurs options tel que le mode timelaps ou le mode light painting (malgré mes différents essais, je n’ai pu sortir une image potable…).

La surcouche installé, la Emotion UI, est en version 3.1. Personnellement j’ai trouvé la surcouche fluide et surtout très facile à utiliser. Configurable à souhait, cette surcouche rappelle un peu l’environnement iPhone avec notamment l’absence de la galerie d’applications : toutes vos applications sont sur votre bureau. Pour le reste c’est assez facile à utiliser et bien expliquer, notamment avec de nombreux dessins.

Pour résumer et pour faire concis, le Honor 7 est très bon téléphone. Esthétiquement très joli, complet, fluide et équipé d’un très bon APN, le téléphone satisfera une grande partie des utilisateurs de smartphone. Les quelques points sombre seront peut-être le manque du NFC et des performances graphiques (pour les jeux 3D gourmand) un peu de deçà. Mais pour un prix de 299€ (lors des ventes flash), ce Honor 7 est un must have