Gears of War 4 [Selection de Noel 2016]

Les prochaines publications portant la mention sélection de noël correspondent à nos recommandations si vous cherchez un cadeau à faire à un geek, gameur et cinéphile. Le bal s’ouvre avec Gears of War 4 sur Xbox et PC car Microsoft a sorti l’artillerie lourde avec sa licence phare.
Comment résister avec en entrée la magnifique manette Elite portant littéralement la griffe du jeu. Ajoutez en plat de résistance une console révisée couleur sang reprenant les codes de ce 4ème opus avec le jeu préinstallé, plus de 2 To de capacité de stockage, équipée d’un lecteur Blu-ray Ultra HD.
Pour le dessert l’édition collector contenant une superbe statue de 28 cm de James Dominic Fénix le fils de Marcus (pas celui de Game One), un porte clé en forme de grenade, une jolie lithographie, un steelbook et le jeu pour la version américaine seulement.
La présentation presse de Gears of War 4 n’ a pas non plus démérité avec la recette de ragout de Locustes imaginé par le Masterchef Yves Camdeborde à base de saucisses de morteau, de ris d’agneau, de poulpes, d’oreilles de cochon, le tout coloré à l’encre de seiche.

25 ans après la fin de la guerre cotre les Locustes, la terre est en proie à de dévastateurs dérèglements climatiques. Au sein d’immenses forteresses, la protection offerte par l’ultra mécanisée Coalition des Gouvernement Unifée ne fait pas l’unanimité.
James Dominix Fenix et 2 de ses amis Delmon et Kait l’ont déserté pour offrir leur aide à ceux qui refusent la cage dorée proposée par la premier ministre Jinn. Pour les besoins de leur communauté, dérober le Fabricator les conduira à affronter les armées robotisées de la CGU.
En plus d’une contre attaque de leur village, les déserteurs auront à faire face à une menace redoutable et proche de celle des Locustes. Que ce soit au cinéma avec la nouvelle génération dans Star Wars ou la High Tech avec le sacre du mobile, l’heure est au passage de relais.
Comme le laisse présager d’iconiques licences vidéoludiques comme Uncharted ou encore God of War, Gears of War 4 n’échappe pas à la règle. Epic Games a cédé la place au studio canadien The Coalition qui appartient désormais à Microsoft.
Pour une licence sensée ne pas faire dans la dentelle, Gears of War 4 dispose d’un scénario classique mais bien ficelé pour maintenir l’intérêt du joueur. En plus de le plonger immédiatement dans l’ambiance, les flashbacks sur les batailles livrées par Marcus sont une efficace entrée en matière.
Si une certaine répétitivité propre au genre est inéluctable, ce modèle du jeu de planque et de tir (hide and shoot) en vue à la 3eme personne contient d’appréciables variations de styles en combat rapproché comme durant certaines phases d’esquives ou lors de courses poursuites.
Malgré la récurrence de portes à ouvrir pour masquer les temps de chargement, la réalisation est techniquement impeccable surtout en extérieur. Le moteur Unreal Engine 4 est parfaitement exploité. Les personnages sont si bien modélisés qu’ils ne souffrent en aucun cas des gros plans sur leurs visages.
Le bestiaire comme l’arsenal est fourni sans pour autant être exhaustif. Enfin les bruitages sont percutants et les voix crédibles y compris en français. La musique est peut être le seul véritable talon d’Achille de ce triple A réservé aux possesseurs de Xbox ou de PC.

Avec environ 9h de jeu pour finir le mode campagne, la durée de vie de Gears of War 4 est allègrement augmentée grâce au mode Horde. L’objectif est de survivre avec l’aide de 4 alliés en ligne aux successives vagues d’ennemis de plus en plus soutenues.
L’addiction est garantie. Rien à redire, ce Gear of Wars 4 est définitivement l’équipement adéquat pour livrer une guerre de pixels sur Xbox ou PC en cette fin d’année.