Gravity [Critique]

Ce n’était pas la dernière fois malheureusement qu’une avant première commençait  avec plus d’une heure de retard. Cette mauvaise expérience s’est donc réitérée donc comme pour Lone Ranger cet été. Toujours sur les Champs Elysées, au Gaumont Marignan j’étais présent pour la présentation par Alfonso Cuaron de son dernier film Gravity un mois avant sa sortie en salle dans une version VOST et en 3D.

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Amateur de cinéma fantastique, j’avais déjà vu et apprécié quelques uns de ses films, Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban ou encore le Fils de l’homme. La seule chose que je savais de Gravity c’est que cela se déroulerait dans l’espace.

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Plutôt que de s’éterniser à répondre à des questions bateau comme ce fut le cas pour d’autres avant premières, Alfredo coupe court à son interview pour proposer sans plus attendre de projeter le film. Gravity n’a pas encore commencé que le réalisateur mexicain a déjà su capter mon attention.

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L’encart qui s’affiche alors plante tout de suite le décor :
À 600 km au-dessus de la Terre,
la température oscille entre – 100° et + 125° C.
Il n’y a rien pour propager le son. Pas de pression atmosphérique. Pas d’oxygène.
Toute vie dans l’espace est inconcevable.

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L’espace est bien un milieu hostile et comme pour contredire la logique implacable de cette assertion on y trouve 3 astronautes qui s’affairent hors de leur navette spatiale autour du télescope Hubble.

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Le docteur Ryan Stone qu’interprète Sandra Bullock est l’ingénieur médical. Pour sa première sortie dans l’espace,elle doit réparer les cartes de communication. Le second astronaute est  Matt Kowalsky un navigateur expérimenté incarné par Georges Clooney. Il effectue son dernier vol avant la retraite. Enfin Shariff joué par Paul Sharma est un astronaute apparemment d’origine indienne que l’on l’entend chanter « Mera Joota  Hai Japani« . Cette chanson très populaire, issue de l’âge d’or Bollywood, interprétée par l’immense Raj Kapoor, vante le fait d’avoir un coeur indien.

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Il est évident que dans ce contexte sidéral, silencieux et oppressant, Houston va avoir un problème. Fan de science fiction et particulièrement d’aventure dans l’espace, je situe Gravity dans la lignée de l’incontournable référence en la matière : 2001 l’odyssée de l’espace, d’Alien de Ridley Scott ou encore de Solaris d’Andrei Tarkovski repris en 2002 par Steven Soderbergh avec déja…Georges Clooney.

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Son jeu d’ailleurs, dans ce long métrage d’Alfonso Cuaron est impeccable. On retrouve son flegme séducteur mais aussi son coté rassurant d’homme mur. Mais c’est surtout Sandra Bullock qui est véritablement époustouflante dans cette aventure. Très loin des rôles comiques qu’elle déjà pu interpréter, elle est émouvante à la fois par son courage, sa ténacité mais aussi par sa fragilité.

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Magnifiquement filmée, la 3D ne dessert en rien la beauté des plans aussi bien sur les visages des acteurs que sur la planète bleue. Durant les 90 mn, j’étais comme le 4eme passager de cette aventure, impliqué et en totale apesanteur. Je ne peux donc que fortement vous recommander d’aller voir Gravity dès sa sortie en salle. Ce film est …fantastique

Gravity
Sortie le 23 octobre

Silverword

Silverword Auteur

Critique de Cinéma, Spécialiste High Tech, Gameur old School, le Triangle Infernal

Commentaires

    NeoDandy

    (12 octobre 2013 - 20:49)

    Encensé par la critique; le casting ne m’attire pas plus que cela … Ni même le sujet. Si j’en vois l’intérêt dans 2001 L’Odyssée de l’Espace durant environ 10mn, avoir tout un film sur une dérive spatial aux allures Hollywoodiennes … Non, j’attends d’être très convaincu avant d’aller le voir.

    Princesse Yetaland

    (2 décembre 2013 - 14:11)

    Je n’ai pas vu le film mais j’entend beaucoup de bien et beaucoup de mal, surtout par rapport aux incohérances scientifiques. J’aimerais le voir bientôt pour en faire mon propre avis mais j’avoue que dès que c’est scientifiquement pas possible je me lasse vite. Mais merci pour le résumée de l’avant-première

    silverword

    (3 décembre 2013 - 01:48)

    @PrincesseYetaland L’intérêt de Gravity n’est certainement pas la plausibilité. C’est surtout une expérience à vivre où le cinema retrouve selon moi une de ses fonctions principales : nous émouvoir

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