Borderlands The Pre-Sequel ! sur PS3 [Test]

Noel approche à grands pas et les projecteurs sont plutôt braqués sur la nouvelle génération de consoles. Pourtant ce n’est pas cette année que jouer avec la PS3 ou la X360 sera synonyme de rétro gaming.
Sachant qu’il n’existe à ce jour aucune grande IP next gen utilisant le cell shading disponible sur le marché, tester un jeu utilisant cette technologie ne pourra souffrir qu’aucune comparaison. Si sur PS Vita, la référence dans le domaine s’appelle Gravity Rush, celle plébiscitée sur console de salon n’est autre que la licence Borderlands.
Borderland the Pre-sequel est est le fruit de la collaboration de son studio historique Gearbox avec l’équipe de 2K Australia.
L’histoire s’inscrit entre le premier et le second épisode. Elle débute par l’interrogatoire d’Athena la mercenaire. Elle raconte comment Jack un programmeur d’Hyperion l’a engagé pour qu’elle aille, en compagnie de Nisha, Wilhem et Claptrap, sur la lune rechercher une Arche. Suite à l’attaque par les légions oubliées, c’est en catastrophe que leur vaisseau atterrit sur la base lunaire Helios.
Après avoir retrouvé Jack, l’équipe, pour échapper au colonel Zarpedon et à son mystérieux garde du corps alien, embarque à bord d’une fusée en direction d’Elpis. Sur cette lune de Pandore se trouve le brouilleur qui paralyse les défenses de la base d’Hyperion. Pour la sauver de l’invasion, ce dispositif doit absolument être désactivé.
Ce nouvel opus ne bousculera pas les habitudes des joueurs de Borderlands. Les développer de 2K australia n’ont pas vraiment joué les apprenti sorciers. En plus de son esthétique caractéristique à base de cell shading, l’alchimie mélant jeu de tir à la première personne au hack’n’slash est entièrement conservée. On retrouve 4 profils de chasseurs à sélectionner. Cependant, pour la première fois il est possible d’incarner Clap Trap l’iconique petit robot de la série aux surprenantes capacités.

D’autres nouveaux éléments ont été ajoutés à la mécanique de jeu comme la gestion de l’oxygène. Ainsi vous aurez la possibilité de vous ravitailler auprès de puits, de générateurs mais aussi d’utiliser l’oxygène en combustible pour votre jetpack afin de booster vos déplacements. Vous aurez à composer selon la gravité qui influencera la hauteur et la vitesse de vos sauts mais aussi les combats.Des nouvelles armes viennent s’ajouter à votre arsenal comme les lasers ou l’effet élémentaire de glace qui ralentira ou ira jusqu’à congeler sur place vos adversaires. Vous pourrez ensuite les éliminer en les brisant à la manière d’un Sub Zéro dans Mortal Kombat. Enfin pour obtenir une arme plus puissante, en sacrifier 3 dans la broyeuse s’avère parfois être un choix judicieux.
Toujours réparti en 3 catégories, vous pourrez en fonction de votre style de jeu, gérer l’évolution de votre personnage grâce à votre arbre de compétences. De plus en récompense des défis remportés, les jetons de brutasse amélioront également ses caractéristiques et celles de ses armes.
La bande son de Borderlands : the Pre-sequel sonne très futur vu depuis les année 80 avec une utilisation appuyée de synthés. Certains morceaux font même penser à du Vangelis dans Blade Runner. Western futuriste à l’esthétique très proche d’un pulp movie à la Tarentino, Il y a aussi quelque chose de la série Firefly dans Borderlands.
Avec son ambiance déjantée et son humour un peu lourd, The Pre-sequel s’inscrit totalement dans la lignée de ses prédécesseurs. Malheureusement le manque de d’innovation dans le gameplay donne plus l’impression d’une extension destinée à faire patienter les fans qu’à un véritable nouvel épisode.
Avec une durée de vie de 20h ils auront largement de quoi s’occuper en attendant la suite de l’histoire sur Next Gen.